[Chariot BFM Business] Pourquoi notre relevé de prix des courses baisse à nouveau

La chasse aux promotions va devenir un sport national. Ce sont en effet des remises importantes sur quelques produits coûteux qui expliquent la nouvelle baisse constatée sur le chariot BFM Business.
-3,99 euros par rapport au plus haut de mai
La sélection de 48 produits parmi les 200 les plus achetés par les consommateurs français coûte cette semaine sur notre drive test 141,19 euros, soit 92 centimes de moins que la semaine précédente. Par rapport au plus haut constaté lors de la dernière semaine du mois de mai, la baisse est même très marquée (-3,99 euros).
Peu de changement lors de notre relevé de prix effectué le 15 juillet dernier. Deux prix en hausse: +20 centimes sur le fromage Caprice des Dieux (3,23 euros), +1,09 euros sur la bouteille de Ricard (19,08 euros). Et deux prix en baisse: -18 centimes sur le camembert Président (1,56 euro), -2 euros sur les couches Pampers (14,94 euros).
Un constat qui peut surprendre dans un contexte d'inflation des prix alimentaires. Selon l'Insee en effet, la hausse était de 5,7% en juin en rythme annuel sur ces produits et de 0,7% en évolution mensuelle. Or depuis un mois et demi, notre relevé de prix est orienté à la baisse. Le chariot BFM Business est en baisse de 1,6% depuis début juin.
Des promotions pour faire baisser la note
Il n'est pas question de remettre en cause l'inflation réelle constatée par l'Insee ou les panélistes qui rélèvent des centaines de milliers de prix chaque mois dans l'ensemble des circruits.
Le chariot BFM Business est un témoignage d'un consommateur moyen et rend compte de la façon dont les enseignes tentent de limiter la hausse des prix avec les promotions. Depuis le mois de mai, nous constatons des remises importantes et fréquentes sur un nombre limité de produits. Mais il s'agit des produits les plus chers de notre sélection comme le paquet de 47 couches Pampers, la bouteille de Ricard ou encore les dosettes de café Senseo.
Depuis notre premier relevé de prix, cinq produits ont vu leur prix baisser contre 26 qui ont subi une hausse. En privilégiant les promotions, en arbitrant en faveur des marques de distributeurs et des produits "premiers prix", les consommateurs peuvent donc limiter l'impact de l'inflation alimentaire sur leur budget.
C'est d'ailleurs ce que constatent les enseignes. Carrefour et Leclerc ont ainsi enregistré en juin une nette hausse des ventes de leurs marques "économiques" (+15% et +16%), par rapport à la même période en 2021.
