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"C'est une malversation monétaire": Trump et son vice-président s'en prennent à nouveau à la Fed (qui refuse de baisser ses taux)

Le président américain Donald Trump prononce un discours tandis que le vice-président américain JD Vance assiste à la cérémonie du Memorial Day national à l'amphithéâtre commémoratif du cimetière national d'Arlington à Arlington, en Virginie, le 26 mai 2025.

Le président américain Donald Trump prononce un discours tandis que le vice-président américain JD Vance assiste à la cérémonie du Memorial Day national à l'amphithéâtre commémoratif du cimetière national d'Arlington à Arlington, en Virginie, le 26 mai 2025. - AFP

Alors que les données concernant l'inflation américaine sont plutôt favorables, Donald Trump et JD Vance font de nouveau pression sur le président de la Réserve fédérale pour qu'il baisse ses taux.

Le président Donald Trump a une nouvelle fois demandé mercredi à la banque centrale américaine (Fed) de baisser ses taux d'intérêt, "d'un point d'un coup", estimant que le niveau d'inflation aux Etats-Unis le permet et que cela rendrait la dette publique moins chère.

Les données sur l'inflation "CPI viennent de sortir. Super chiffres ! La Fed devrait baisser (les taux) d'un point d'un coup. On paierait beaucoup moins d'intérêts sur les prochaines échéances de dette. Tellement important !!!" a écrit le chef de l'Etat, en majuscules, sur sa plateforme Truth Social.

On rappelle que le locataire de la Maison Blanche a la Fed dans le collimateur depuis plusieurs semaines et surtout son président Jerome Powell qu'il avait qualifié "d'immense loser" en avril dernier et qu'il surnomme "Too late Powell" pour son refus de baisser les taux directeurs.

De son côté, le vice-président JD Vance a rejoint ce mercredi le président dans ses critiques virulentes envers le patron de la Fed.

"Le président le dit depuis un certain temps, mais c’est encore plus clair: le refus de la Fed de baisser les taux est une "malversation" monétaire", a-t-il partagé sur X en commentant le ralentissement de l'inflation américaine.
Frédéric Bianchi (avec AFP)