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Agnès Pannier-Runacher: "Nous avons sauvé 1300 emplois à Hambach"

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Agnès Pannier-Runacher, Ministre déléguée auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l'Industrie, revient sur le rachat acté hier de l'usine Smart par le britannique Ineos.

De la micro-citadine électrique au grand 4x4 technique. Sur BFM Business ce mercredi, Agnès Pannier-Runacher est revenue sur le rachat par le Britannique Ineos de l'usine Smart de Daimler, basée à Hambach en Moselle, un rachat finalisé hier. Ineos et Daimler se sont engagés à préserver 1300 emplois sur les 1500 que compte le site et les premiers véhicules Ineos sortiront de l'usine dès fin 2021.

Ineos compte produire sur ce site le Grenadier, un 4x4 à moteur thermique, son tout premier modèle. La livraison aux premiers clients interviendra début 2022. Si la production automobile perdure, l'arrivée du Grenadier fait grincer quelques dents. Ce véhicule aux fortes émissions de CO2 remplacera en effet sur les chaînes d'assemblages de la Smart électrique.

Oui, mais c'est un véhicule de franchissement à usage professionnel, ce n'est pas le 4x4 de confort que vous garez dans les beaux quartiers à Paris", tempère la ministre chargée de l'Industrie.

1300 emplois sauvegardés

Agnès Pannier-Runacher rappelle surtout que ce rachat a permis de sauvegarder 1300 emplois du site.

Cette usine de 1500 personnes devait fermer. Nous avons trouvé une solution pour préserver 1300 emplois", a indiqué Agnès Pannier-Runacher.

Elle note aussi que cette opération "montre comment avec les élus locaux, avec les entreprises dans une discussion qui a été très exigeante et avec les organisations syndicales, nous sommes capables de trouver des solutions pour des sites qui pourraient fermer".

Des solutions vont cependant devoir être mises en place pour les 200 salariés. Des pistes sont envisagées comme la construction par REC Solar France, filiale du danois REC Group, d'une usine de panneaux photovoltaïques juste en face de "Smartville" avec, à la clef, la création d'ici 2025 de 1.800 emplois. Pour le moment, ce projet en est au stade de la concertation.

Pascal Samama
https://twitter.com/PascalSamama Pascal Samama Journaliste BFM Éco