2020: annus horribilis pour Airbus

Dès le mois de mars, la pandémie met brutalement à l'arrêt le traffic aérien entrainant une chute sans précédent de la demande d'avions.
Le groupe devrait terminer l'année aux alentours de 300 commandes nettes. Un niveau qui n'avait pas été aussi faible depuis la crise de 2009. Côté livraions, la chute est également spectaculaire. Elles sont en baisse de 34% par rapport à l'an dernier.
Cap sur l'hydrogène
La crise sanitaire a poussé les compagnies à reporter les livraisons prévues. Or, c'est justement lors de cette étape que l'essentiel du prix de l'avion est payé. Résultat, le groupe est contraint de se réorganiser.
Pus de 4000 suppressions de postes sont annoncées en France en juin. Les négociations vont durer jusqu'en février. Mais grâce à l'activité partielle et les aides du gouvernement, le plan devrait finalement se solder sans licenciement contraint.
Face à ce tout ce marasme, Airbus tente désormais de se projeter tant bien que mal vers son nouvel horizon: l'hydrogène... Le groupe a annoncé en octobre le lancement de trois nouveaux avions neutre en carbone d'ici à 2035.