"Un film d'horreur": un enfant de deux ans et demi mordu par un rat dans son sommeil à Cannes

À Cannes, un enfant de deux ans et demi a été mordu par un rat dans sa chambre dans la nuit du 4 au 5 octobre, aux alentours de 3 heures du matin.

Les cris de douleur de Raphaël, un enfant de deux et demi, ont réveillé son papa dans la nuit du 4 au 5 octobre. Le petit garçon a été attaqué par un rat dans son sommeil. Il est aux alentours de 3 heures du matin, lorsque le rongeur est monté sur le lit et a mordu le bambin.

"Un film d'horreur "

Alerté par les cris de son fils, Jean-Marc a accouru dans la chambre pour comprendre ce qu'il se passe. "Quand je suis arrivée dans la chambre, il était assis sur son lit entrain de crier "bobo," raconte-t-il. Lorsque le papa allume la lumière, c'est le choc.

"J'ai vu mon fils avec le visage ensanglanté. Quand je suis revenu, le rat est sorti sous le lit. Je l'ai coursé jusqu'au salon, puis dans la cuisine, " relate-t-il.

Les draps à l'effigie de Mickey sont tâchés de sang. L'enfant a été mordu à quatre reprises, sur le nez, la paupière, mais également deux fois au niveau du cou. Un drame a été évité de justesse, l'une des morsures se trouve proche de la jugulaire.

Même si le pire a été évité, le papa du petit de deux ans confie avoir vécu "un film d'horreur, je ne le souhaite à personne."

Une résidence vétuste

Dans cet immeuble cannois, la présence des rongeurs est quotidienne. Un local de la résidence en est infesté. Des milliers de déjections sont présentes au sol, ainsi que des carcasses de rat mort.

Les résidents alertent sur l'insalubrité de l'immeuble depuis plusieurs années. Tous sont troublés par cet incident. Une habitante confie "avoir peur. Même si j'habite au troisième, j'ai peur. Il est monté au premier, pourquoi il n'irait pas plus haut ?". Elle affirme ne "pas se sentir en sécurité."

Depuis cet événement, la mairie de Cannes a apporté son soutien à la famille et a mobilisé le service communal d'hygiène et de santé. Des pièges ont aussi été installés partout dans la résidence.

Benoît Ruiz, Camille Plaison avec Julie Benmoussa