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Les forces mobiles maintenues à la frontière franco-italienne pendant les JO 2024

Ecusson de la Police aux frontières (illustration)

Ecusson de la Police aux frontières (illustration) - ERIC PIERMONT / AFP

Les forces mobiles seront bien maintenues à la frontière franco-italienne pendant les JO de Paris 2024. La préfecture indique que "les frontières sont une priorité pour le ministre de l'Intérieur".

Pas d'allègement en termes de sécurité à la frontière franco-italienne en raison des Jeux olympiques de 2024. Les forces mobiles seront bien maintenues, a appris BFM Nice Côte d'Azur auprès de la préfecture, confirmant une information de Nice-Matin.

"Les frontières sont une priorité pour le ministre de l'Intérieur", complète la préfecture auprès de BFM Nice Côte d'Azur.

"Des désengagements ponctuels"

En avril dernier, le député des Alpes-Maritimes et président des LR Éric Ciotti avait adressé un courrier au ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Dedans, il indiquait avoir été alerté par des syndicats de police "sur l’existence d’un projet de retrait des forces mobiles présentes à la frontière franco-italienne" à compter du 1er mai. Il assurait qu'une telle décision allait fragiliser "considérablement le dispositif actuel chargé de faire face à un flux migratoire particulièrement important".

Les syndicats des forces de l'ordre s'inquiétaient aussi d'une mobilisation de toutes les forces mobiles pour les Jeux olympiques.

Contacté par nos confrères, le directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes, Benoît Hubert, se veut formel: "il n’y aura pas de départ des forces mobiles". "Le ministre de l’Intérieur nous l’a confirmé avant-hier. Le dispositif reste entier", explique-t-il.

Il ajoute: "il y aura des désengagements ponctuels, comme c’est le cas aujourd’hui les jours de match de football, mais ils seront pris en compte par les effectifs de la gendarmerie et de la police".

La réserve opérationnelle mobilisée

Benoît Hubert précise auprès de Nice-Matin que la configuration actuelle ne bougera pas jusqu’au 15 juin mais après cette date, les CRS et les gendarmes mobiles resteront mobilisés.

"Dans le cas où les effectifs ne seraient pas au même niveau, les contrôles seront repris par les unités locales de la police aux frontières et les gendarmes", poursuit-il, auprès de nos confrères.

Les réserves opérationnelles de la police aux frontières et de la gendarmerie nationale seront aussi utilisées pendant cette période.

Solenne Bertrand