"Je suis innocent": Bruno Vandelli rejette les accusations de viol de Yanis Marshall et dénonce "beaucoup de mensonges"

INFO BFM Nice Côte d'Azur. Accusé de viol et agression sexuelle par Yanis Marshall, ancien coach de la Star Academy, le chorégraphe cannois Bruno Vandelli se défend et assure ne jamais avoir "de [sa] vie agressé sexuellement qui que ce soit".

"Je n’ai jamais eu de relation avec Yanis Marshall étant mineur". Alors qu'une plainte a été déposée ce jeudi 25 janvier contre Bruno Vandelli pour viol et agression sexuelle par l'ancien coach de la Star Academy, le chorégraphe cannois s'est défendu ce vendredi 26 janvier dans un entretien accordé à BFM Nice Côte d'Azur.

Si Bruno Vandelli assure avoir été "sous le choc" puis "horrifié, révolté" par cette affaire judiciaire, il souhaite désormais "rétablir des faits factuels".

"J’ai été accusé de choses que je n’ai pas faites, je suis innocent de ce dont Yanis Marshall m’accuse et je vais le prouver en justice", explique le chorégraphe au micro de BFM Nice Côte d'Azur.

Ce dernier assure ne jamais avoir "de [sa] vie agressé sexuellement qui que ce soit" et explique que Yanis Marshall était "un élève" venu "une seule année" dans son école de Cannes.

Dans un communiqué publié sur son compte Instagram il y a une dizaine de jours, Yanis Marshall avait assuré dénoncer des faits qui le "hantent" depuis l'âge de 14 ans.

"Je dois agir pour moi et je pense aussi aux autres. Le fait que d’autres personnes aient aussi été victimes me donne la force de mener ce combat pour la justice et la vérité", avait déclaré l'ancien professeur de danse de l'émission Star Academy.

"Il a transformé son histoire pour cacher cette zone d’ombre"

Le chorégraphe revient toutefois sur une "relation plus rapprochée" avec Yanis Marshall qui s'est déroulée du côté de Paris.

"Ce n’était pas au départ un rapprochement sexuel, c’était un confident, quelqu'un que j’aimais profondément", explique Bruno Vandelli.

Il poursuit, estimant que "beaucoup de mensonges ont été dits" pour cacher "des zones d’ombres" dans l'histoire de l'ex-coach de la Star Academy. "Yanis Marshall est une personne qui a été violée par un membre de sa famille de l’âge de 9 ans à l’âge de 13 ans. Il est venu un jour se confier à moi et c’est là que toute l’histoire commence", assure ce dernier sur BFM Nice Côte d'Azur.

"Il a transformé son histoire pour cacher cette zone d’ombre (...) et donc il a fait un transfert, il a voulu se venger, il a mis ça sur moi", estime Bruno Vandelli au micro de BFM Nice Côte d'Azur.

Yanis Marshall était "un élève qui est venu se confier, et ensuite à partir de 2015 il a commencé à se rapprocher de moi. J’étais toujours en couple, jusqu’en 2016 où nous avons eu un rapprochement", explique Burno Vandelli.

"Je n’ai jamais menacé personne"

"J’ai des témoins, j’étais en couple à l’époque", assure Bruno Vandelli à BFM Nice Côte d'Azur, assurant avoir envie de se défendre. "Je n’ai plus envie de me sentir mal de choses que je n’ai jamais faites", poursuit-il.

Le chorégraphe cannois revendique que "tout ça s’était fait en douceur" entre lui et Yanis Marshall, "entre personnes qui avaient envie de se soutenir", tout en infirmant une nouvelle fois les accusations de Yanis Marshall qui évoquait une relation sous forme d'un lien d'emprise. "Je n’ai jamais menacé personne", estime ce dernier.

Et de poursuivre: "Il a osé appeler des gens comme mon ancien copain en lui disant 'j’ai besoin de toi, je n'ai pas assez de preuves', en essayant d’inciter les gens à mentir pour avoir matière à me détruire, matière à m’amener à être le monstre pour lequel il voudrait me laisser passer".

"J’attends ses témoins, devant la justice, avec leurs preuves", explique Bruno Vandelli au micro de BFM Nice Côte d'Azur.

Bruno Vandelli sera par ailleurs, jugé au tribunal correctionnel de Grasse en avril prochain du chef de corruption de mineur par une personne mise en contact avec la victime par un réseau de communications électroniques, dans une affaire distincte des accusations de Yanis Marshall. Une affaire pour laquelle Bruno Vandelli assure qu'il s'agit d'une relation virtuelle, une histoire de vidéo".

Alixan Lavorel