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Crash d'un hélicoptère à Villefranche-sur-Mer: le pilote avait consommé de la cocaïne

53 pompiers ont été déployés à Villefranche-sur-Mer après le crash d'un hélicoptère.

53 pompiers ont été déployés à Villefranche-sur-Mer après le crash d'un hélicoptère. - BFM Nice Côte d'Azur

L'appareil, affrété par la société privée Monacair, s'était écrasé le 25 novembre 2022, provoquant la mort de deux personnes.

C'est une avancée majeure dans les investigations portant sur le crash d'un hélicoptère privé, le 25 novembre 2022, sur les hauteurs de Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes), sous le plateau de la Justice. Deux personnes, le pilote et le passager, avaient perdu la vie dans l'accident.

Comme révélé par Nice-Matin ce mardi, le Bureau d'enquête et d'analyses (BEA) de l'aviation civile a conclu que le pilote avait consommé de la cocaïne avant le vol, ce qui a pu entraîner une erreur de pilotage fatale aux deux hommes. Une information confirmée par le BEA à BFM Nice Côte d'Azur.

Le rapport du BEA n'a à ce stade pas encore été officiellement rendu. Mais selon nos confrères, il ferait également état d'une autre cause de crash pour cet Airbus H130.

La présence d'une brume marine, qui a pu altérer encore un peu plus la vue du pilote, est mise en avant par les enquêteurs.

Le pilote "connaissait très bien la zone"

Le pilote avait 35 ans et travaillait pour Monacair depuis un an. Il "connaissait très bien la zone", avait indiqué l'an passé la société monégasque à BFM Nice Côte d'Azur. L'homme avait été formé dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Dans un communiqué publié ce mardi soir, Monacair affirme que le pilote "avait été soumis à deux tests salivaires, qui ont été mis à la disposition du BEA, lequel confirmera leurs résultats négatifs".

"L’accident du 25 novembre 2022 démontre toutefois que des mesures supplémentaires à celles prévues par la réglementation actuelle peuvent être envisagées par l’exploitant", estime la société monégasque.

Monacair ajoute que, "dans l’attente que des dispositions spécifiques deviennent obligatoires", ses pilotes devront désormais effectuer un test capillaire tous les six mois, "permettant de détecter la présence éventuelle de stupéfiants". Et de préciser: "De surcroît, ce test sera systématiquement demandé lors du recrutement de nouveaux pilotes". Il s'agit, selon la société privée, d'une mesure "inédite en Europe".

Florian Bouhot Journaliste BFM Régions