Christian Estrosi réélu président de la métropole Nice Côte d'Azur

Christian Estrosi a été réélu président de la métropole Nice Côte d'Azur lors du conseil métropolitain ce vendredi 19 juillet dès 8h.
Sur 120 votants, le maire de Nice a recueilli 93 voix. Son principal adversaire, le maire de Villefranche-sur-Mer, Christophe Trojani, a quant à lui obtenu 21 votes. Christian Estrosi remporte ainsi cette élection avec une majorité absolue. Six votes blancs et nuls ont été comptabilisés.
"Ni Lepeniste ni Mélenchoniste"
Le maire de Nice a immédiatement réagi après son élection. "En remerciant toutes celles et toutes ceux qui m’ont accordé leur confiance, elle m’honore et elle m'oblige", a-t-il déclaré.
Christian Estrosi a réaffirmé ses valeurs politiques. "En votant largement pour ma candidature, vous avez clairement exprimé votre volonté. Ni Lepeniste ni Mélenchoniste dans cet exécutif, c’est pour nous tous une ligne rouge absolue. Mais c’est la seule, je ne ferme la porte à personne, tant que le refus de la compromission avec les extrêmes et clairement affirmé."
Cette élection est intervenu seulement une dizaine de jours après la démission du maire de Nice de son poste de président de la métropole. Il avait remis en jeu son siège dans la foulée pour "clarifier les choses". Certaines positions politiques auraient mis à mal l'état d'esprit "rassembleur et consensuel" de la métropole. Quelques mots semblant viser directement les soutiens d'Éric Ciotti et ses représentants élus, notamment les députés (LR-RN) Bernard Chaix et Christelle D'Intorni.
Dans une publication sur X, le président de région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier, a félicité Christian Estrosi pour sa "réélection brillante, et méritée". "La reconnaissance du travail au service des communes et des habitants de la métropole: bravo, cher Christian, pour cette confirmation, cette clarification!", écrit l'élu.
À la veille de cette élection, une douzaine de maires de la métropole avaient adressé un courrier au maire de Nice, critiquant la charte d'adhésion au nouveau groupe "Rassemblement républicain".
"Nous nous déclarons conjointement et solidairement dans l’impossibilité d’adhérer à cette charte dans ces termes, à la fois très éloignée des valeurs défendues dans la métropole et de nature à diviser, voire exclure les forces vives de nos instances qui reposent sur l’unité et la diversité trans-partisane de ses maires", est-il écrit dans cette lettre.