Christian Estrosi annonce que le parvis de l'hôtel des polices de Nice portera le nom de Nicolas Sarkozy

Le maire de Nice (Alpes-Maritimes) Christian Estrosi (Horizons) a annoncé, ce lundi 29 septembre, vouloir baptiser le parvis du nouvel hôtel des polices municipales et nationales de la ville "Nicolas Sarkozy".
C'est sur le réseau social X que Christian Estrosi a choisi de faire son annonce. Dans un post publié ce lundi en fin de matinée, l'édile a tenu à souligner "l'action déterminante que (Nicolas Sarkozy) a menée" durant sa carrière politique.
De la "décence" et de la "reconnaissance"
Une annonce de l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy, qui arrive quelques jours après la condamnation de l'ex-chef d'État dans l'affaire des financements libyens.
"Présent dès l'origine, il a soutenu ce projet unique, et vu son intérêt pour nos forces de l'ordre et pour la sécurité des Niçoises et des Niçois", a ajouté le maire de Nice sur X.
Sur notre antenne, l'élu niçois a expliqué qu'il s'agissait d'"un geste de décence" et de "reconnaissance" pour "un grand ministre de l'Intérieur et un grand président". Se défendant d'un "défi" lancé à la justice, Christian Estrosi a indiqué sur BFMTV que le conseil municipal de Nice se "prononcera" sur ce sujet le 1er octobre.
Cinq ans de prison avec exécution provisoire
Jeudi 25 septembre dernier, Nicolas Sarkozy a été condamné à cinq années de prison avec mandat de dépôt et exécution provisoire pour association de malfaiteurs dans le cadre des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. "Une épreuve pour lui, ses amis et sa famille", selon Christian Estrosi qui "s'interroge" sur la condamnation de l'ex-chef d'État.
Convoqué le 13 octobre prochain par le Parquet national financier, l'ancien président de la République va bientôt connaître la date exacte ainsi que les modalités relatives à son incarcération.
À sa sortie du tribunal jeudi dernier, Nicolas Sarkozy, qui conteste vigoureusement les faits, avait assuré être prêt à "dormir la tête haute en prison". L'ancien président a également décidé de faire appel de sa condamnation, évoquant une "gravité extrême pour l'État de droit".
Peu après l'annonce de la condamnation de Nicolas Sarkozy, Christian Estrosi avait rapidement réagi, indiquant vouloir lui transmettre son "amitié et son estime".
Aujourd’hui, mon ami Nicolas Sarkozy, notre ancien Président de la République, traverse l’une des épreuves les plus importantes de sa vie (...) Aucune décision de justice n’effacera l’homme d’État qu’il a été et qu’il reste, notamment dans le cœur des Français", avait-il écrit sur X.