Aéroport de Nice: plongés dans la pénombre le soir, les taxis se plaignent du manque d'éclairage

La situation est pour le moins surprenante pour les voyageurs arrivant à l'aéroport de Nice. Des chauffeurs de taxi équipés de gilets réfléchissants et obligés de guider leurs clients avec des lampes torches, faute d'éclairage.
Une situation qui agaçe ces derniers. "A partir de 22 heures, on se retrouve dans la pénombre. Il y a des spots [au plafond, ndlr] on les voit, mais il y en a un sur dix qui fonctionne", explique Didier Bonacorsi, Vice-président du syndicat des taxis Niçois au micro de BFM Nice Côte d'Azur.
"Le problème c'est qu'à partir de 22h, on est livrés à nous-même, il n'y a plus personne dans l'aéroport, nous sommes seuls", poursuit ce dernier.
La guerre contre les "taxis clandestins"
Le manque d'éclairage ainsi que l'arrivée de plus en plus tardive des avions sur la Côte d'Azur pendant la saison estivale obligent les chauffeurs de taxi "à revêtir des chasubles pour rassurer les clients qui sortent", explique le vice-président du syndicat des taxis Niçois, qui veut aussi lutter contre une concurrence jugée illégale.
"Si nous ne sommes pas là avec ce chasuble, les taxis clandestins traversent et viennent alpaguer le client, qui n'est pas rassuré", explique Didier Bonacorsi.
Ces problèmes d'éclairages ne datent pas d'hier selon les taxi niçois qui se plaignent d'une gêne "assez récurente durant la saison, jusqu'à 2 heures, 3 heures du matin".
L'aéroport Nice-Côte d'Azur est le plus grand de France après ceux de la région parisienne avec plus de 14,4 millions de passagers en 2019, avant la pandémie. Il se positionne à la troisième place du classement au niveau national, juste devant l'aéroport Lyon Saint-Exupéry de Lyon et ses 11,7 millions de passagers.