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Haute-Provence

Alpes-de-Haute-Provence: début de la saison des tulipes, un arc-en-ciel de couleurs à La Brillanne

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Les tulipes de La Brillanne sont de sortie en ce début du mois d'avril et offrent un spectacle coloré à couper le souffle aux curieux venus observer les champs dignes des Pays-Bas.

Ça y est, elles sont enfin de sortie. Attendues chaque année, les tulipes de La Brillanne promettent un spectacle de couleurs unique sans avoir besoin d'aller en Hollande. Un rendez-vous incontournable dans les Alpes-de-Haute-Provence en ce début de printemps, qui met des couleurs plein les yeux durant une quinzaine de jours. 

Sur 12 hectares, des fleurs jaunes, roses, rouges ou encore blanches s'entremêlent dans les champs de Luc Boissière. Admirées, photographiées, complimentées, les tulipes ne laissent personne indifférent.

"Je suis venue il y a deux ans, le 1er avril, pour voir les tulipes pour la première fois et je reviens deux ans après car c'est vraiment très joli", confie à BFM DICI Marie-Lou, venue de Marseille.

Plus loin, Emmanuelle vient d'arriver avec son mari depuis Sourribes. "On en entend parler depuis des années, cela fait 15 ans qu'on habite dans la région et c'est la première fois qu'on vient. C'est vrai que c'est magnifique."

"Je ne pensais pas trouver des tulipes dans la région"

Corinne a découvert le coin grâce à un habitant de Sainte-Tulle qui lui a montré le chemin. "C'est magnifique, je ne pensais pas trouver des tulipes dans la région. On se dit toujours que la tulipe c'est la Hollande."

Pendant ce temps, René, habitant de La Brillanne, s'attèle à faire les plus belles images grâce à son drone acquis cette année. "Il vaut mieux être à ras des fleurs pour bien les voir", explique-t-il à BFM DICI. "On est dans la nature, c'est joli, c'est plaisant. On vient tous les ans avec les amis et la famille. Ce week-end se sera rempli."

Selon les habitués, il y a toutefois un peu moins de tulipes cette année qu'en 2024, soit 12 hectares au lieu de 14. Les bulbes des tulipes sont achetés en Hollande puis grossissent dans les Alpes-de-Haute-Provence grâce au climat. Les bulbes sont ensuite renvoyés aux Pays-Bas ou sur la Côte d'Azur.

Un spectacle qui reste à couper le souffle mais qui souffre de certains spectateurs, qui franchissent les barrières et abîment parfois le travail des agriculteurs. Un fléau pour les producteurs qui en viennent presque à regretter cette popularité. 

Fanny Pechinet