Alpes-de-Haute-Provence: des signaux encourageants pour les urgences

À partir de mi-novembre, débute la mission d'accompagnement des services des urgences des Alpes-de-Haute-Provence, assurée par François Braun, ancien ministre de la Santé et médecin urgentiste.
“L’objectif est d’aider ses confrères en mettant en œuvre les éléments qui permettront de retrouver un fonctionnement" satisfaisant "des urgences”, détaille Bertrand Biju-Duval, directeur départemental de l'ARS dans le département.
Plusieurs solutions devraient être trouvées lors de ces rencontres en novembre et en décembre. “Les offres de soins doivent changer sur le territoire", estime-t-il.
De nouveaux axes pour les urgences
“Je ne minimise pas les tensions, les urgences de Manosque, Sisteron et Digne restent fragiles”, assure Bertrand Biju-Duval. Cependant, des pistes d’améliorations sont en cours d’aménagement. "Nous avons recruté plusieurs médecins généralistes et urgentistes à Manosque", souligne-t-il.
Dans cette ville, les urgences ont été ouvertes plus d’une nuit par semaine. “Nous voyons les évolutions donc ça veut dire qu’on continue de progresser”, se félicite ce dernier.
Les internes sont aussi en nombre dans le département. “Il y a 38 internes, c’est deux fois plus que l’année dernière”. En effet, ces jeunes docteurs sont attirés dans le département grâce à plusieurs avantages, comme les logements, le cadre de vie et la bourse des régions.
“Je suis ici depuis quatre semestres, je me sens bien ici, les tuteurs de stages sont bienveillants et à l’écoute”, souligne Arthur, un interne. D’autres ont des attaches familiales: "Je suis venu rejoindre ma femme et mon fils”, explique le docteur en gériatrie S. Benguit.
De nouvelles formations
Désormais, donner envie au jeune de se former au métier de la santé, c’est le nouvel enjeu de l’ARS.
“Nous avons créé une formation d’assistant médical à Sisteron", poursuit-il. Les cursus infirmiers ont aussi vu leurs places augmentées. La nouveauté, “c’est la collaboration avec la faculté de médecine pour avoir une première année de médecine dans les prochaines années”, ajoute le directeur départemental de l’ARS 04.