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Aéronef porté disparu dans les Hautes-Alpes: les recherches reprennent vers Saint-Crépin

Un hélicoptère de la PGHM (photo d'illustration)

Un hélicoptère de la PGHM (photo d'illustration) - REMY GABALDA / AFP

Un dispositif quasiment similaire à celui de la veille est déployé ce vendredi pour tenter de localiser l’appareil, porté disparu depuis mercredi soir.

Les recherches pour tenter de retrouver un aéronef avec deux personnes à bord ont repris ce vendredi 12 juillet au matin a appris BFM DICI. L’appareil a décollé mercredi après-midi de l’aérodrome d’Aspres-sur-Buëch. Depuis, il est porté disparu ainsi que ses deux occupants, originaires de Suisse et de Moselle.

Si les secteurs de Crévoux et Saint-Sauveur étaient privilégiés jeudi 11 juillet, c’est désormais autour de Saint-Crépin que se concentrent les investigations. Plusieurs points stratégiques sont identifiés par les gendarmes, encore présents en nombre ce vendredi matin.

Jeudi, ils étaient déjà une quarantaine déployés sur le terrain dans l’Embrunais, lieu où la dernière localisation GPS d’un téléphone à bord de l’appareil a borné.

L’utilisation de drones est encore effective, tout comme des passages réguliers de l’hélicoptère du PGHM de Briançon, en fonction des conditions météorologiques.

"La zone est immense"

Le plan Sater, dispositif départemental mis en place pour les sauvetages aéroterrestres, doit permettre aux gendarmes de retrouver la balise de l’appareil. Mais la tâche semble difficile.

"Il est aussi possible que ce genre d’appareil ne dispose pas de balise. Dans ce cas, les chances de le retrouver sont minces. Personne n’a vu ce planeur tomber et losqu’il tombe, il ne prend pas forcément feu. C’est un appareil petit qui peut très bien être logé dans les branchages. La zone étant immense, il se peut qu’il soit retrouvé dans plusieurs mois par un randonneur ou un chasseur", décrypte une autorité locale.

Les gendarmes du département, eux, ne peuvent s’y résoudre et continuent de mettre en place de gros moyens pour tenter de retrouver l’aéronef et ses deux occupants.

Valentin Doyen