Voitures électriques: la carte grise n’est plus gratuite

C’est un nouvel avantage qui disparait pour les acheteurs de voiture électrique. Depuis ce jeudi 1er mai, ces derniers doivent en effet régler leur carte grise, comme pour une voiture thermique. Depuis 2022, le cheval fiscal n’était plus taxé pour les voitures électriques, les acheteurs ne réglaient que les frais de gestion (une taxe fixe et la redevance d'acheminement), soit une somme de 13,76 euros.
Jusqu'à 60 euros par cheval fiscal
C’est une disposition de la loi de finances 2025 qui autorise désormais les régions - si elles le souhaitent - à taxer ces "véhicules propres" (les modèles hydrogène sont aussi concernés) comme n’importe quel autre véhicule. Comme il s’agit d’une taxe régionale, chaque région fixe son propre tarif du cheval fiscal, selon le même barème que celui des voitures thermiques.
Par cheval fiscal, les automobilistes devront ainsi compter 53 euros en Nouvelle-Aquitaine, 54,50 euros en Occitanie, 59 euros en Provence Alpes Côte d’Azur ou encore 60 euros (la somme maximum autorisée) dans le Grand Est, le Centre Val de Loire ou en Normandie.
Ainsi, sur une nouvelle Renault 5, la puissance administrative est de 5 chevaux fiscaux. Il faudra donc compter près de 314 euros toutes taxes incluses si vous l’immatriculez dans les Ardennes, en région Grand Est. La somme sera bien évidemment plus élevée sur un modèle plus gros, comme le Tesla Model Y.
Une exception: les Hauts-de-France
A noter que les régions peuvent aussi choisir de maintenir l’exonération de taxe pour les voitures électriques. C’est notamment le cas des Hauts-de-France, berceau industriel de la voiture électrique avec entre autres la vallée de la batterie ou l’usine de Renault à Douai qui fabrique justement la Renault 5. Sur son site, la région revendique ainsi d'"encourager l'innovation, soutenir la transition énergétique et favoriser une industrie compétitive et responsable".
