En plus des voitures, Norauto répare désormais les vélos

Le spécialiste de l’auto ne veut pas passer à côté du succès croissant des nouvelles mobilités. Déjà actif sur la vente de vélos depuis plus de 10 ans, il expérimente depuis deux semaines à Villeneuve d’Ascq un service de réparation.

Les Français ont tendance à perdre le réflexe de la voiture et optent de plus en plus pour les déplacements à vélo et à trottinette. Un changement que le spécialiste de l’entretien et de l’équipement automobile Norauto ne compte pas rater. Déjà présent sur le secteur du deux-roues au travers de la vente de vélos à assistance électrique (VAE) depuis 14 ans, il se lance désormais dans la réparation. Un corner expérimental a été inauguré fin août dans le magasin de Villeneuve d’Ascq (Hauts-de-France).

"Le magasin a été réaménagé pour donner plus de visibilité à la gamme mobilité", explique le service communication du groupe.

Un collaborateur est dédié à cet espace, pour conseiller les clients, assurer les ventes mais aussi prendre en charge les réparations.

"Si jamais l’affluence est trop forte, d’autres techniciens du centre de réparation ont les compétences pour assurer ces prestations", précise Norauto.

Un forfait entretien à 35 euros

Norauto assure les réparations de tous les modèles de vélo, classique ou VAE, et quelle que soit la marque. Il propose aussi ses services pour les trottinettes.

Il faut compter 35 euros pour un forfait entretien vélo, comprenant une vérification de l'état et de la pression des pneus, le graissage de la chaîne, les contrôle et réglage du dérailleur et des freins, du jeu de direction, le contrôle de l'éclairage et de l'ensemble des serrages.

Les clients sont au rendez-vous, assure l’enseigne, qui se donne quelques mois d’observation avant de déployer ce service dans d’autres centres.

Reste que l’emplacement des centres Norauto, implantés en périphérie des villes, peut constituer un frein pour ceux qui se déplacent uniquement à vélo. Selon la gravité de la panne, ce dernier peut être totalement inutilisable, il faudra alors disposer d'une voiture pour rejoindre le centre de réparation.

Coralie Cathelinais Journaliste BFM Éco