BFM Business
Auto

Les immatriculations de voitures neuves de nouveau en hausse en février

placeholder video
Selon les derniers chiffres publiés par la Plateforme automobile ce matin, les immatriculations de voitures particulières neuves ont grimpé de 9,41%. Les volumes restent cependant éloignés de l’avant-crise.

Le marché français confirme son retour à une dynamique positive. Selon les chiffres publiés ce mercredi par la Plateforme automobile (PFA), les immatriculations de voitures particulières neuves ont grimpé de 9,41% en février (par rapport à février 2022), avec 126.237 voitures neuves mises à la route.

"Un plateau plutôt bas"

En prenant également en compte les utilitaires, la tendance reste positive: +6,04% avec 152.535 véhicules légers mis à la route. "La tendance actuelle est bonne, les véhicules commandés depuis plusieurs mois par les clients arrivent sur le marché", a commenté Julien Billon, directeur général du cabinet AAA Data auprès de l’AFP.

Si le marché français enregistre en février son 7e mois de hausse consécutif, les niveaux de ventes n’ont cependant pas retrouvé leur niveau d’avant-pandémie.

"Il faut se comparer à 2021, on était à 133.000 voitures donc nous étions au-dessus de ça et puis surtout, à la situation d’avant-covid, on était plutôt à 160.000 voitures en février", constate sur BFM Business François Roudier. porte-parole de la PFA.

"On remonte la pente mais on reste sur ce plateau plutôt bas qu’on connait depuis 3 ans et la crise du covid", résume François Roudier.

Des perspectives qui s'obscurcissent

Autre signe inquiétant: les utilitaires. "On est sur le 11e mois consécutif de baisse de commandes sur les utilitaires, souligne François Roudier. C’est un signal faible de baisse de l’activité économique, des problèmes de matériaux car on sait que les utilitaires ont des aménagements. Nous sommes encore dans ces problèmes très lourds que subit l’industrie automobile depuis maintenant déjà deux ans".

La situation ne semble pas prendre un virage plus favorable sur le segment des voitures particulières. "Il ne faut pas perdre de vue que le niveau des commandes est en baisse (-9% en janvier 2023), poursuit Julien Billon dans les colonnes de l'AFP. Si cette évolution se poursuit, le stock en attente de mise à la route va s'épuiser au cours du premier semestre 2023 et le second semestre sera, en l'état, difficile".

Pauline Ducamp
https://twitter.com/PaulineDucamp Pauline Ducamp Rédactrice en chef adjointe web