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Les bouchons sont bien de retour à Lyon

Image d'illustration - Une cinquantaine de kilomètres de ralentissements et de bouchons apparaissaient entre Lyon et Chambéry.

Image d'illustration - Une cinquantaine de kilomètres de ralentissements et de bouchons apparaissaient entre Lyon et Chambéry. - -

Selon le dernier baromètre Tom-Tom Traffic Index, la région lyonnaise a retrouvé le même niveau de congestion qu’avant la pandémie. Point de consolation : aux heures de pointe, les Lyonnais subissent cependant un peu moins de bouchons.

Les bouchons sont de retour à Lyon. Alors que la congestion avait diminué l’an dernier, première année de la pandémie, le niveau de bouchons a pratiquement retrouvé son niveau d’avant la pandémie dans la capitale des gaules, selon le dernier baromètre Tom-Tom Traffic Index publié ce mercredi.

Le niveau de congestion a atteint 29/100 l’an dernier, contre 30/100 en 2019, un niveau donc comparable. Avec un peu plus de 43km/h, la vitesse moyenne sur la journée est aussi revenue à son niveau d’avant-crise, signe que l’activité a bien repris.

Moins de bouchons aux heures de pointe

Point de consolation: si les bouchons sont en moyenne revenus sur l’ensemble de la journée au niveau d’avant-crise, aux heures de pointe en revanche, la situation s’est un peu améliorée par rapport à 2019. Sur ces heures critiques, la congestion a baissé de 8%. Signe des changements d’habitudes des automobilistes.

Comme Paris, Lyon est une ville marquée par le secteur tertiaire, les services, et si les Lyonnais ont pu privilégier leur voiture par rapport aux transports en commun, le télétravail et la fin des journées "classiques" au bureau pour de nombreux salariés semblent peut-être plus entrées dans les mœurs. A noter que la journée la plus embouteillée l’an dernier était le 6 juillet dans la région lyonnaise.

Comment est calculé le taux de congestion?
Tom Tom explique dans son communiqué la manière dont est calculé cet indicateur. "Le pourcentage du niveau de congestion correspond au temps de trajet supplémentaire qu'un conducteur devra subir par rapport à un trafic totalement fluide. Un taux de congestion de 50 % signifie qu'en moyenne, les temps de trajet étaient 50 % plus longs que dans des conditions de base", peut-on y lire.

Pauline Ducamp
https://twitter.com/PaulineDucamp Pauline Ducamp Rédactrice en chef adjointe web