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Guerre en Ukraine : une task force suit la situation au quotidien au sein de Stellantis

Guerre en Ukraine : une task force suit la situation au quotidien au sein de Stellantis

Guerre en Ukraine : une task force suit la situation au quotidien au sein de Stellantis - DENIS CHARLET © 2019 AFP

Le groupe européano-américain explique ce mardi suivre de près les conséquences de la guerre en Ukraine, notamment pour protéger son personnel.

Moins exposé que Renault en Russie, Stellantis n’en suit pas moins la situation de près. Ce mardi, en marge de la présentation de son plan stratégique, Carlos Tavares a expliqué que le groupe avait mis sur pied un groupe de travail pour suivre la situation en Ukraine et surtout celle de ses employés en Ukraine, rapporte l’agence Reuters. 71 salariés travaillent dans une filiale commerciale de Stellantis sur place. Ils sont "en bonne santé" et "suivis heure par heure", a précisé Carlos Tavares.

Le groupe suit aussi de près l’évolution de la situation économique en Russie, et notamment les conséquences éventuelles des sanctions. Stellantis est "contre toute violence et contre toute agression", et il a "l'obligation de suivre les instructions données par le pouvoir politique", notamment en cas de sanctions, a précisé Carlos Tavares à l’AFP.

Le site de Kaluga en Russie connait des problèmes d'approvisionnement

Le groupe dispose d’une usine à Kaluga, au sud de Moscou. Le site reste de petite taille, avec 11.000 véhicules produits par an en coopération avec Mitsubishi. Il compte 3000 salariés.

Carlos Tavares a reconnu des problèmes d’approvisionnement : la "logistique terrestre" y est "de plus en plus difficile".

Au total, ses opérations en Russie représentent pour Stellantis 20 millions d’euros de chiffre d’affaires par an, une somme bien inférieure au 2,8 milliards d’euros réalisés l’an dernier par Avtovaz, propriété du groupe Renault.

Pauline Ducamp
https://twitter.com/PaulineDucamp Pauline Ducamp Rédactrice en chef adjointe web