Des mini-radars tourelles vont être testés à Montpellier et Montbéliard

Un radar-tourelle près de La Rochelle le 19 juin 2019. Une version adaptée à la ville, plus petite, va être testée à Montbéliard et Montpellier. - XAVIER LEOTY © 2019 AFP
Les radars-tourelles se miniaturisent pour arriver en ville. Montpellier (Hérault) et Montbéliard (Doubs) ont été choisies comme villes-tests de cette nouvelle déclinaison de ces cabines capables de flasher plusieurs infractions en même temps, rapportent Le Figaro et la presse locale.
Cette expérimentation a été lancée par le ministère de l’Intérieur, expérimentation à laquelle les deux villes ont candidaté pour devenir des laboratoires de ces mini-radars pendant six mois. Des versions de plus grande taille fleurissent en effet depuis plusieurs mois le long des routes hors agglomérations. Les radars-tourelles citadins ne seront pas forcément installés en haut de mâts, mais pourront être implantés sur du mobilier urbain.
Une phase de test sans verbalisation
A Montbéliard, cinq cabines vont donc être prochainement installées "dans des endroits stratégiques", a confié à L’Est Républicain Philippe Duvernoy, l’adjoint en charge de la sécurité et au logement de la ville. "Ça ne nous coûte rien, et puis notre ville, comme beaucoup d'autres subit des excès de vitesse qui frisent parfois l'inconscience", poursuit Philippe Duvernoy sur France Bleu Montbéliard.
A Montpellier, ce sont quatre cabines qui seront aussi installées d’ici la fin de l’année, et comme à Montbéliard, ces nouveaux radars-tourelles pourront ensuite être pérennisés si la phase de test se montre concluante.
"C’est un nouveau matériel, donc il faut le tester. Il relèvera les infractions mais il n’y aura pas de verbalisation avant son homologation, prévue d’ici fin 2021. Si, encore une fois, il y a homologation. Cela signifie: est-ce que ça fait baisser la vitesse? Est-ce que ça fait baisser le nombre d’accidents? Est-ce que ça apaise les automobilistes? Si ce n’est pas le cas, on dira que l’expérimentation est ratée, expliquent dans Midi Libre Vincent Montel, chef du service de la Sécurité routière, à la DDTM, et son adjoint, Philippe Lermine. Si c’est concluant, ce système sera développé mais on ne sait pas encore à quel rythme. Et les aménagements seront déterminés en concertation avec la Métropole et le ministère".
Des cabines-leurres
Dans un premier temps, ces radars ne relèveront que les excès de vitesse, dans les deux sens de circulation, et le non-respect des feux. Les premières verbalisations pourraient ensuite tomber au premier semestre 2021, si les radars sont homologués. Par la suite, ces cabines contrôleront des infractions comme l’usage du téléphone au volant ou encore le non-port de la ceinture de sécurité.
Comme leurs cousins des champs, ces radars urbains devraient aussi fonctionner sous forme de leurre. Plusieurs cabines sont installées, mais une seule est active.
