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Vers une fermeture d'Auchan à Mulhouse? Les salariés et commerçants de la galerie marchande inquiets

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Cette situation inquiète aussi les commerçants de la galerie marchande qui craignent de devoir cesser leur activité en cas de fermeture du Auchan.

Beaucoup de questions et d'inquiétude pour les salariés du Auchan Mulhouse-Bourtzwiller. Depuis le lundi 2 janvier, le magasin est fermé et ce jusqu'au 22 janvier, officiellement pour un inventaire. En réalité, depuis mardi sur les 132 salariés, la majeure partie est dispensée d'activité. Une petite vingtaine de salariés continue de travailler et d'ici vendredi, seuls les agents de sécurité seront encore sur le site.

Trois options sur la table

Une situation qui inquiète forcément les salariés qui ne comprennent pas la décision de la direction de ne pas communiquer. Ils savent juste que trois options sont sur la table: trouver un repreneur, une reprise par le groupe Auchan ou une fermeture définitive du magasin.

"On ne peut pas laisser 132 personnes dans cette incertitude, c'est inhumain. J'en appelle au maire: 'Venez ici, discuter avec Auchan et annoncez les choses", dénonce Malgorzata Florecki, déléguée CGT Auchan Mulhouse.

Thérèse Randaxhe, déléguée CFTC Auchan Mulhouse, avoue accuser le coup face à cette possible fermeture du site. "Ça fait 27 ans que la majorité des employés sont là. On était une famille. C'est très dur", raconte-t-elle au micro de BFM Alsace.

La survie de la galerie marchande en jeu?

Mais cette fermeture n'inquiète pas seulement les 132 salariés du Auchan. Les commerçants de la galerie marchande redoutent eux aussi une telle solution.

"Il y a une perte de clientèle et de notoriété. Il y a un climat très spécial sur le site qui fait que ce n'est pas propice au travail et que des personnes n'osent pas rentrer", raconte Fabrice Genestier, commerçant de la galerie marchande.

"À court-terme, la perte de l'hypermarché fait que les magasins autour ne pourront pas survivre", constate Fabrice Genestier, commerçant de la galerie marchande.

Face à cette situation complexe, il réclame -en cas de fermeture- "une indemnisation", expliquant "ne pas pouvoir déménager son magasin en quinze jours".

Pour y voir plus clair, une réunion doit se tenir le 11 janvier entre la direction et les représentaux syndicaux.

Marine Ziss avec Thibault Nadal