Urgences de Strasbourg: l'unité mobile de soins prolongée "jusqu'à nouvel ordre"

Cette unité mobile devait rester en place jusqu'au 26 décembre, mais la date a été une première fois repoussée au 29 décembre puis au 2 janvier. Finalement, elle restera jusqu'"à nouvel ordre".

La situation reste compliquée aux urgences de Strasbourg. Pour faire face à l'afflux de patients, une unité sanitaire mobile a été installée le 23 décembre dernier sur le parking du Nouvel hôpital civil à Strasbourg. Les malades attendent ici leur prise en charge, notamment afin de permettre aux véhicules de secours de repartir au plus vite.

Initialement, cette unité devait rester en place jusqu'au mardi 26 décembre, mais la date a été une première fois repoussée au vendredi 29 décembre, puis au mardi 2 janvier. Finalement, elle restera en place "jusqu'à nouvel ordre", a indiqué mardi 2 janvier la direction des hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS) à France Bleu Alsace.

Plus de 220 patients pris en charge

Depuis son installation, le 23 décembre dernier, l'unité a pris en charge plus de 220 patients. La direction de l'hôpital précise auprès de nos confrères, que son bilan est positif avec un temps d'attente compris entre une heure et une heure et demie, et des pics à plus de 6 heures parfois. L'unité a aussi réussi son pari de réduire le temps de stationnement des véhicules de secours.

Tenue par les pompiers dans un premier temps, elle sera désormais gérée par les ambulanciers privés.

"Les ambulanciers privés sont des secouristes quand les pompiers avaient un infirmier avec eux qui permettait une prise en charge paramédicalisée et de voir si un patient se dégrade ou si on est face à une urgence vitale", relève Christian Prud'homme, secrétaire FO aux HUS, auprès de France Bleu Alsace.

Le report de la date de la fin du déploiement de l'unité s'explique par un important afflux de patients, entre épidémie de bronchiolite et un nombre accru de virus respiratoires.

Le plan blanc a été levé jeudi 28 décembre par l'Agence régionale de santé dans les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin. Pour autant, les Hôpitaux universitaires de Strasbourg le maintiennent à l'échelle de leur établissement.

Solenne Bertrand