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Une école maternelle saccagée à Ostwald, des suspects "très jeunes" en cours d'identification

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L'école maternelle du Bohrie, située à Ostwald (Bas-Rhin), a été dégradée durant le week-end du 3 au 4 mai. L'établissement scolaire a ainsi dû rester fermé ce lundi 5 mai.

La cinquantaine d'élèves de l'école maternelle du Bohrie, à Ostwald (Bas-Rhin), n'a pas pu faire sa rentrée, ce lundi 5 mai. Durant le week-end, deux classes ont été dégradées, rendant les salles de classe inutilisables. "Je suis dépitée", regrette Isabelle Hurst, institutrice au sein de l'établissement scolaire, face aux dégâts.

"Tout est par terre, ils se sont servis dans les armoires avec les gouaches, les peintures, les huiles. Ils ont pris un plaisir à tout saccager, à tout badigeonner."

Pour la professeure, ces dégâts pourraient avoir des conséquences sur le long terme: "Je ne sais pas si on va pouvoir rattraper le sol de la classe". L'alerte avait été donnée par une employée de l'établissement qui habite le quartier, ce dimanche. La police ainsi que la maire, Fabienne Baas, se sont ensuite rendues sur place.

Pour sa part, Isabelle Hurst a prévenu, par mail, les parents d'élèves de sa classe qu'ils ne pourraient être accueillis ce lundi. "Ils ont été compréhensifs, il y en a même qui voulaient venir nous aider". "Ce n'est pas la première fois, mais là il y a vraiment des dégradations flagrantes. C'est gratuit." Ces faits surviennent deux semaines après une précédente intrusion, où la cantine et l'école primaire avaient été dégradés.

Une plainte déposée

Les suspects sont en cours d'identification. "Il y a des caméras qui nous permettent de voir un certain nombre de choses a posteriori", annonce Delphine Rideau, adjointe à la mairie d'Ostwald. Selon l'élue, les auteurs des faits sont "des très jeunes, quasiment des enfants". Elle ajoute: "Ce qu'ils ont fait en témoigne, c'est dommage, c'est triste."

Aucune infraction n'a été constatée par la police sur place, ce dimanche. Pour cause, "l'école est tout en rez-de-chaussée avec de multiples fenêtres, portes, issues de secours", souligne Delphine Rideau.

"Si on met des grilles, c'est extrêmement triste, mais il faut qu'on arrive peut-être à trouver un process de sécurisation plus opérationnel." L'école annonce avoir porté plainte ce lundi 5 mai.

Lucile Pascanet avec Arthus Vaillant