Meurtre devant une discothèque à Bernolsheim: la préfecture impose une fermeture administrative

Un jeune homme de 21 ans est mort vendredi 1er novembre vers 5 heures du matin devant une discothèque de Bernolsheim après avoir reçu un coup de couteau au thorax. Une pétition réclamant la fermeture de l'établissement avait été lancée après le drame.

Le Mille Club, boite de nuit de Bernolsheim (Bas-Rhin) où un jeune homme de 21 ans avait été tué à l'arme blanche durant la nuit d'Halloween, fait l'objet d'une fermeture administrative imposée par la préfecture, a annoncé l'établissement ce vendredi 20 décembre.

"Suite a un arrêté préfectoral, notre établissement fait l'objet d'une fermeture administrative temporaire", écrit la discothèque dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux. "Nous vous remercions pour votre compréhension et votre fidélité".

Dans la nuit du 31 octobre au 1e novembre, les pompiers du Bas-Rhin étaient intervenus au petit matin sur le parking de la boite de nuit pour porter secours à un étudiant de 21 ans atteint d'un "coup de couteau au thorax". L'homme était finalement mort sur place.

Deux personnes en détention provisoire

Peu de temps après, un premier suspect s'était rendu aux autorités, un second avait été interpellé. Le premier a été mis en examen pour meurtre par personne en état d'ivresse et conduite sans permis, le second pour complicité de meurtre aggravé. Ils ont été placés en détention provisoire. L'enquête judiciaire est confiée à la brigade de recherche de Haguenau.

La boîte de nuit, qui dispose d'une autorisation pour recevoir jusqu'à 1.500 personnes, avait organisé une soirée spéciale pour la célébration d'Halloween.

Plusieurs personnes ayant passé la soirée dans l'établissement avaient témoigné auprès de l'AFP de locaux bondés dans lesquels la sécurité n'était plus assurée, estimant que la jauge maximale avait été dépassée. Des vidéos montrant des altercations et des violences entre fêtards avaient circulé sur les réseaux sociaux dans les jours suivants.

Une pétition réclamant la fermeture de l'établissement avait été lancée après le drame. Elle a récolté plus de 2.100 signatures.

L'établissement était resté fermé pendant deux semaines après le drame, sur décision des gérants, avant de reprendre ses activités.

A.F