Kaizen: que signifie le nom du film d'Inoxtag, mettant en scène son ascension de l'Everest?

Ce vendredi 13 septembre, le documentaire sur Inoxtag gravissant l'Everest est diffusé dans des centaines de salles de cinéma, il prend pour nom Kaizen, ce qui n'a rien d'un hasard.

L'art de créer l'événement. Vendredi 13 et samedi 14 septembre, Inoxtag va être dans tous les esprits. Le vidéaste proposera en effet son documentaire sur son ascension de l'Everest, le plus haut sommet du monde, avec en premier lieu une diffusion dans des centaines de salles de cinéma, puis sur Youtube, gratuitement, dès le lendemain à 14h30.

Un véritable rendez-vous pour ses fans qui n'ont pas eu de nouvelles d'Inoxtag depuis le démarrage de son aventure, en avril 2024. Le nom du documentaire, Kaïzen, n'a toutefois rien d'un hasard.

Un mot venu du Japon

Le terme "Kaizen" est une contraction de deux mots japonais qui signifie un "changement positif" ou "une amélioration". On l'utilise généralement dans une situation servant à mettre en avant une production qui s'améliore constamment, et qui ne fait jamais défaut.

Comme le précise la revue spécialisée LeMagIT, ce terme a été inventé par des consultants américains, alors en visite dans les usines d'assemblage de Toyota. Ces derniers plaidaient en faveur d'un meilleur contrôle qualité chez les "premiers de cordée", en l'occurrence, les ouvriers des premières chaînes de production, et ce, pour s'assurer que tout le reste de l'assemblage se passe du mieux possible.

Le Kaizen se réfère globalement à dix grands principes, dont la remise en question perpétuelle, la résolution proactive d'un problème, l'absence de la recherche de la perfection, la correction d'un problème au moment où il apparaît, ou encore la création d'un environnement sain, où chaque personne a l'impression d'être utile à quelque chose.

Un cycle vertueux mais qui a ses défauts

Ce cycle vertueux veut ainsi impliquer au maximum les salariés dans une entreprise pour qu'ils aient en tête que ce sont leurs efforts qui vont permettre de créer un produit ou un événement qui sera apprécié à l'issue de sa production.

Dans le cas d'Inoxtag, le terme Kaizen est utilisé pour signifier d'abord l'entraînement du vidéaste, qui court sur une année entière, pour réussir son ascension de l'Everest. Il doit sa réussite à lui-même, mais aussi à l'ensemble de ses équipes et des personnes impliquées dans le projet, comme son guide de haute montagne qui l'a accompagné dans cette prouesse.

Il sera également intéressant de voir si le documentaire revient sur l'un des inconvénient du Kaizen, qui est de procurer un plaisir de courte durée, voire superficiel, et qui peut générer un contre-coup psychologique. On trouve peut-être ici le silence médiatique d'Inoxtag depuis le mois d'avril.

Sylvain Trinel