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L'influenceuse Emma Cakecup abandonne les poursuites contre deux youtubeurs

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- - Capture d'écran du compte Instagram d'Emma Cakecup

Prévu pour 2020, le procès entre l'influenceuse et les deux vidéastes qu'elle accusait de diffamation n'aura finalement pas lieu.

L’influenceuse Emma Cakecup jette l’éponge. Dans une vidéo publiée sur sa chaîne ce mardi, Manon Delcourt (Dairing Tia sur YouTube) a annoncé avoir reçu la semaine dernière un mail de son avocat qui l’informait qu’Emma Cakecup se retirait de son dossier et de celui d’Anthony Valerio. Un autre vidéaste qui avait également été attaqué par l’influenceuse.

"Ce qui fait qu’il n’y a plus aucune poursuite contre nous. Elle abandonne l’affaire!" s’est réjoui Dairing Tia. "Je suis soulagée, on peut enfin passer à autre chose!".

Tout a commencé en novembre dernier. A l'époque, plusieurs médias, dont BFM Tech, avaient révélé qu’Emma Cakecup et son compagnon Oltean Vlad, nouaient des partenariats douteux avec des marques qui proposaient parfois des produits contrefaits. Après cette médiatisation, plusieurs youtubeurs, dont Dairing Tia et Anthony Valerio, avaient fait écho de ces articles dans des vidéos publiées sur leur chaîne YouTube. Quelques semaines plus tard, les deux vidéastes avaient reçu une lettre leur indiquant qu’ils étaient poursuivis par l’influenceuse pour "diffamation publique".

"Elle demandait des gros dommages et intérêts, 20.000 euros pour moi et 30.000 euros pour Anthony en justifiant cela par le fait qu’à cause de nos vidéos, elle avait perdu d’importants partenariats", détaille Dairing Tia.

Emma Cakecup garde le silence

Assistés du même avocat, maître Simon Ulrich, ils avaient tous deux été convoqués le 5 avril devant le tribunal correctionnel de Paris pour une audience de consignation. Là encore, plusieurs médias dont BFM Tech avaient évoqué les poursuites lancées par Emma Cakecup.

Cette dernière avait ensuite publié une vidéo en mai pour révéler "la vérité", dans laquelle elle accuse son ancien manager de lui avoir fait signer des partenariats qui se sont avérés être des escroqueries. Elle assure qu'elle n'était pas au courant. Elle aborde également le sujet des poursuites contre les deux youtubeurs. 

"Il y a la liberté d'expression bien sûr, mais il y a la diffamation et ça c'est quand vous allez trop loin en fait. (...) Les assignations que j'ai envoyées c'est parce que des gens n'ont pas respecté la loi."

Emma Cakecup a finalement changé d'avis et le procès prévu pour 2020 n'aura donc pas lieu. Pour rappel, l'influenceuse risquait une amende civile de 10.000 euros si le juge considérait la procédure comme abusive. Emma Cakecup ne s'est pas encore exprimée sur les raisons qui l'ont poussée à retourner sa veste.

https://twitter.com/Pauline_Dum Pauline Dumonteil Journaliste BFM Tech