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"Une zone où le droit n'est pas appliqué": à son tour, Ouest-France abandonne X (Twitter)

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Le quotidien régional français va cesser de publier sur la plateforme d'Elon Musk. Une décision qui fait écho à celles du journal britannique The Guardian et au média espagnol la Vanguardia.

Vers une disparition des médias sur X, ex-Twitter? Selon les informations du Figaro, le quotidien régional Ouest-France va cesser de publier sur le réseau social d'Elon Musk.

"Cet outil, qui aurait pu être fabuleux pour la démocratie, est devenu une zone où le droit n’est pas appliqué", déclare au Figaro Xavier-François Lefranc, président du directoire de Ouest-France.

Une vague de départs

Ouest-France laissera toutefois ses journalistes utiliser la plateforme, à titre individuel. En revanche, le média français cessera de partager des articles sur X. Les contenus existants semblent, pour le moment, rester en ligne.

Présent sur le réseau social depuis avril 2009, Ouest-France y compte plus de 688.000 abonnés. Le journal avait déjà ralenti son activité depuis près d'un an, en relayant simplement les publications des journalistes de la rédaction.

Ce n'est pas la première fois qu'un média prend position contre la plateforme d'Elon Musk. Le 13 novembre dernier, le quotidien britannique The Guardian a quitté la plateforme. En cause, la multiplication des fausses informations et de l'absence de modération.

"La campagne électorale américaine a confirmé ce que nous pensions depuis longtemps: que X est une plateforme sociale toxique et que son propriétaire, Elon Musk, a pu l'utiliser pour façonner le discours politique" expliquait ainsi le Guardian dans un article sur son site.

Quelques jours après, c'est le quotidien espagnol La Vanguardia qui faisait part de sa décision d'abandonner X. Le média a justifié cette décision dans un éditorial où il accuse la plateforme d’être devenue un "réseau de désinformation". "L'ex-Twitter rend viraux des messages qui portent atteinte aux droits humains", fustige ainsi le média.

Salomé Ferraris