"Remettez-vous en question": Squeezie dénonce le harcèlement d'une participante au Tribunal des bannis

Une participante du public subit du cyberharcèlement depuis quelques jours en raison de ses interventions lors de la vidéo du célèbre youtubeur.

Squeezie a pris la parole sur Twitter pour défendre l'une des participantes du public à son Tribunal des bannis, qui subit depuis quelques jours du cyberharcèlement sur le réseau social.

Le Tribunal des bannis est une adaptation d'un concept utilisé par Squeezie sur YouTube: celui de confronter les internautes bannis d'un chat Twitch en raison d'un comportement ou de propos déplacés.

En plus de Squeezie et de ses deux confrères streameurs Gotaga et Kameto, des personnes sélectionnées dans le public pouvaient intervenir pour donner leur avis sur le "jugement". C'est le cas de cette participante, Audrey, qui est intervenue plusieurs fois lors de la séance. Tout part du tweet d'un internaute, qui interpelle le réseau social en qualifiant la jeune femme de "détestable":

Le tweet a été vu plus de 7 millions de fois et cumule plus de 10.000 mentions "J'aime". Parmi les quelque 750 réponses au tweet, on trouve une litanie d'insultes et de critiques envers la jeune femme, non seulement ciblées sur ses interventions, jugées "trop premier degré" mais également sur son physique.

"Les détraqués de ce réseau"

Squeezie, le vidéaste le plus suivi de France est rapidement intervenu pour dénoncer le comportement des internautes.

"Ça y est une femme donne son avis (très pertinent) sur des comportements toxiques et tous les détraqués de ce réseau en font un bouc émissaire. La vidéo dénonce exactement ce que vous faites ici: insulter, basher [critiquer, ndlr], harceler, parce qu’on est anonyme. Remettez vous en question" s'est indigné le YouTubeur, ce mercredi 19 avril.

Malgré l'aspect humoristique de la vidéo, le but était également de confronter les utilisateurs à un public qui sort du contexte de la simple discussion en ligne. Squeezie en a d'ailleurs profité à plusieurs reprises pour faire de la pédagogie auprès de ses abonnés, rappelant notamment que "les mots ont un impact", un fait que "beaucoup de gens oublient sur internet".

Victoria Beurnez