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Elon Musk accusé d'antisémitisme: la patronne de Twitter tente de défendre la plateforme

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Le milliardaire a créé une nouvelle polémique en approuvant une publication ouvertement antisémite sur sa plateforme.

Depuis son arrivée à la tête de Twitter, Linda Yaccarino a régulièrement la lourde tâche de défendre la plateforme et son propriétaire des différentes controverses dont on les accuse.

Mais dans le contexte du conflit israélo-palestinien, une nouvelle sortie d'Elon Musk a provoqué de nombreux remous en approuvant un message ouvertement antisémite sur Twitter.

"Les communautés juives prônent la même haine dialectique contre les Blancs qu’elles reprochent aux autres" écrit le 15 novembre dernier un utilisateur. "Vous avez dit la vérité" a répondu Elon Musk.

Il a ensuite reproché à l'Anti-Defamation League (ADL) - qui lui reproche justement son manque d'action contre l'antisémitisme - "d'attaquer injustement la majorité de l’Occident, bien que la majorité de l’Occident soutienne le peuple juif et Israël."

"J'en ai marre"

A un utilisateur qui lui demande ensuite de ne pas "faire de généralités" entre l'ADL et "les communautés juives", Musk assure que son message ne vise pas "toutes les communautés juives, mais ne se limite pas non plus à l’ADL".

"Et, au risque de me répéter, je suis profondément offensé par les messages de l'ADL et de tout autre groupe qui prône de facto le racisme anti-blanc, le racisme anti-asiatique ou le racisme de toute sorte. J'en ai marre. Stop maintenant" a-t-il écrit.

Après cette séquence, c'est donc Linda Yaccarino qui est venue à la rescousse d'Elon Musk.

"Le point de vue de X (ex-Twitter, ndlr) a toujours été très clair: la discrimination de la part de tous doit CESSER à tous les niveaux. Je pense que c'est quelque chose sur lequel nous pouvons et nous devons tous être d'accord" écrit-elle.

"En ce qui concerne cette plateforme, X a également été extrêmement clair sur nos efforts pour lutter contre l'antisémitisme et la discrimination. Il n'y a pas de place pour cela, nulle part dans le monde" souligne-t-elle.

Un discours qui tranche avec les nombreux constats des associations antiracistes, poussant certains annonceurs comme IBM à mettre fin aux publicités sur la plateforme, en raison de la multiplication des publications pro-nazis.

Thomas Leroy Journaliste BFM Business