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Elon Musk assure qu'il n'est pas antisémite et accuse les médias

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Après avoir exprimé son accord avec une publication visant ouvertement la communauté juive, Elon Musk tente de se défendre. Twitter fait face à une fuite massive des plus gros annonceurs.

C'est une affaire qui est remontée jusqu'à la Maison-Blanche, qui a accusé Elon Musk de faire "la promotion abjecte de la haine antisémite et raciste". Une vive critique qui fait référence à un tweet du patron de Tesla, SpaceX et Twitter (désormais baptisé X), publié le 15 novembre dernier.

"Les communautés juives prônent la même haine dialectique contre les Blancs qu’elles reprochent aux autres" avait ainsi affirmé un utilisateur de Twitter. "Vous avez dit la vérité" avait alors répondu Elon Musk.

"Je ne souhaite que le meilleur pour l'humanité"

Une approbation d'un message largement qualifié d'antisémite, aux relents complotistes, qui a valu une avalanche de critiques visant Elon Musk. La plateforme Twitter est par ailleurs accusée de ne pas lutter contre la haine en ligne, et d'encourager la désinformation.

"Cette semaine, des centaines de faux articles de médias ont assuré que j'étais antisémite. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. Je ne souhaite que le meilleur pour l'humanité, ainsi qu'un avenir prospère et réjouissant pour tous" a assuré Elon Musk, dans un message publié ce 19 novembre.

Cette tentative d'explication pourrait se justifier par la situation économique de la plateforme, qui a perdu la moitié de sa valeur depuis son rachat par Musk. Face aux propos du milliardaire et d'une récente étude montrant la diffusion de contenus pro-nazis, les annonceurs quittent encore un peu plus le navire.

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Après IBM, des géants américains comme Dinsey et Apple ont annoncé l'arrêt de leurs investissements publicitaires sur Twitter. Une situation qui a poussé Linda Yaccarino, patronne de la plateforme, à prendre à son tour la défense du réseau social.

Ce 20 novembre, le Commissaire européen Thierry Breton a été invité à réagir sur la nature des propos d'Elon Musk. "Ce n'est pas à moi d'en juger", a-t-il estimé sur Franceinfo, avant de rappeler qu'en théorie, tous les réseaux sociaux ont l'obligation de supprimer les contenus haineux.

Début novembre, Twitter a affirmé avoir 52 modérateurs dédiés à l'ensemble de ses utilisateurs francophones dans le monde, dont une partie est chargée de veiller sur les contenus des quelque 13 millions d'utilisateurs français.

https://twitter.com/GrablyR Raphaël Grably Rédacteur en chef adjoint Tech & Co