"Ce sont des arnaques": Redouane Bougheraba a porté plainte contre les fausses publicités sur X

Redouane Bougheraba a vu son image utilisée sur X (ex-Twitter) pour faire la promotion d'arnaques. Le comédien et humoriste a depuis porté plainte.

Des publicités qui pullulent. Depuis plus d'un an, de fausses publicités détournant l'image de célébrités françaises inondent les réseaux sociaux, et notamment sur X (ex-Twitter). Parmi ces stars, la journaliste Élise Lucet, la youtubeuse Lena Situations, ou encore le comédien et humoriste Redouane Bougheraba qui en a été la cible récurrente.

"Une célébrité invitée a révélé le secret de la réussite financière à l'animateur de l'émission! L'émission a dû être interrompue et il semble que ce soit la fin de sa carrière professionnelle...", peut-on ainsi lire dans une de ces réclames avec l'image de Redouane Bougheraba, qui semble avoir un cocard.

"Ce sont des arnaques"

"Je l'ai vu ça", reconnaît le comédien, invité de l'émission Legend sur Youtube, ce 9 mars. "Je reçois des messages de gens: 'C'est vrai qu'avec 150 euros on peut devenir millionnaire?'"

La campagne utilisant l'image de l'humoriste a ainsi été vue plus de 250.000 fois sur X en 2024. Or, ces publicités sont loin d'être inoffensives. L'objectif de ces réclames est de faire cliquer les internautes sur ces publicités qui les emmènent vers les faux articles de presse qui sont de vraies arnaques, aux faux placements, aux cryptomonnaies pour soutirer de l'argent à la victime ou récolter ses coordonnées bancaires.

Et Redouane Bougheraba insiste: il s'agit d'arnaques. Le comédien a même porté plainte contre ces publicités utilisant son image. "Ce sont des arnaques pour les bitcoins ou la cryptomonnaie", alerte-t-il. "J'ai porté plainte avec un avocat. Il y en a plein qui sortent sur Twitter avec toutes les célébrités."

D'autant que ces fausses réclames peuvent avoir des répercussions sur la vie personnelle des stars, et notamment pour leurs familles. "Ca fait peur. Ta mère tombe dessus, elle voit une photo de toi avec un cocard ou en prison, ça peut porter préjudice ou un coup de panique", observe Redouane Bougheraba.

Salomé Ferraris