Tech&Co
Tech

La 5G activée à Paris "dans les prochains jours", annonce Orange

Les enchères pour les fréquences 5G ont débuté ce 29 septembre.

Les enchères pour les fréquences 5G ont débuté ce 29 septembre. - Joel Saget

Après le vote du Conseil de Paris, les quatre opérateurs sont désormais libres de déployer la 5G à Paris, après l’avoir fait dans de nombreuses villes françaises.

La 5G arrivera à Paris "dans les prochains jours", a indiqué jeudi le patron d'Orange Stéphane Richard au lendemain du vote par le Conseil de Paris d'une charte encadrant son déploiement dans la capitale.

"La 5G commencera à Paris avant la fin du mois de mars, c'est pour les prochains jours", a déclaré M. Richard sur Europe 1.

Le Conseil de Paris a donné son feu vert politique au déploiement de la 5G avec le vote d'une charte prévoyant notamment la création d'un observatoire sur le sujet. La droite a voté pour, mais les élus écologistes, pourtant alliés de la maire PS Anne Hidalgo, ont voté contre.

Plusieurs villes, au départ récalcitrantes, ont fini par laisser les opérateurs allumer leurs réseaux 5G, à l'image de Strasbourg, Lyon et Bordeaux.

Des améliorations, pas de révolution

Les opposants à la 5G s'inquiètent du risque sanitaire que les ondes feraient peser sur la population, et dénoncent également une technologie inutile, ne répondant pas aux vrais besoins de la société. Selon Stéphane Richard, Orange dispose en tout cas de premiers retours positifs des consommateurs passés à la 5G.

La satisfaction des utilisateurs "est en moyenne deux fois plus élevée sur la 5G" que sur la 4G, a-t-il dit. "Tous les contenus lourds en bande passante passent instantanément et très facilement", a-t-il indiqué.

Il a toutefois reconnu que pour l'instant, l'apport pour le consommateur était "significatif", mais pas "disruptif", compte tenu du faible nombre d'applications utilisant pleinement le potentiel de la 5G. "Mais on va avoir de nouveaux usages, de nouveaux terminaux aussi qui vont amener de vraies révolutions", a-t-il dit.

Si les opérateurs avaient accepté d’attendre les conclusions de la concertation citoyenne voulue par Anne Hidalgo, les maires n’ont toutefois pas de compétence en matière de déploiement d’infrastructures de télécommunications, décidé au plan national. Ils ne peuvent donc pas juridiquement s’y opposer, avait rappelé le Conseil d'État en 2011.

https://twitter.com/GrablyR Raphaël Grably avec AFP Rédacteur en chef adjoint Tech & Co