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Jusqu’à 20.000 dollars: OpenAI veut vous rendre riche en dénichant les bugs de ChatGPT

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La société derrière le logiciel de génération de texte par intelligence artificielle a lancé une chasse aux bugs avec des récompenses allant de 200 à 20.000 dollars.

Après la chasse aux œufs, les internautes peuvent se lancer à la chasse aux bugs. Mardi, la société OpenAI a ouvert son programme de détection des bugs. L’objectif est de sécuriser ChatGPT, son robot conversationnel boosté à l’intelligence artificielle. Afin de motiver les participants à fouiller les moindres recoins de l’outil, des récompenses alléchantes sont proposées.

"Nos récompenses vont de 200 dollars pour les découvertes de faible gravité à 20.000 dollars pour les découvertes exceptionnelles. Nous reconnaissons l'importance de vos contributions et nous nous engageons à reconnaître vos efforts", explique OpenAI dans un billet de blog.

Se reposant sur la plateforme spécialisée dans le signalement des bugs informatiques BugCrowd, OpenAI y indique que les recherches concernent ChatGPT en lui-même, mais aussi son API (interface de programmation) et son intégration dans certaines applications tierces.

Deux défaillances prioritaires

Les bugs reportés sont classés dans quatre catégories. Les récompenses associées vont de 200 à 500 dollars pour les erreurs mineures. Les paliers suivants grimpent jusqu’à 1.000, 2.000 et 6.500 dollars pour les bugs de premier ordre. Seules les défaillances identifiées comme critiques par OpenAI seront susceptibles de faire toucher 20.000 dollars aux hackers.

Pour l’heure, 23 rapports ont été proposés via BugCrowd. Parmi eux, deux sont des problèmes identifiés comme des priorités absolues. Les internautes ayant pointé ces défaillances ont touché 2000 et 6500 dollars.

En août 2022, SpaceX avait eu recours à un dispositif similaire pour assainir le code de son service Starlink. Cette chasse aux bugs avait été lancée à la suite d’un piratage du système d’accès à internet par satellite. Il n’avait suffi que d’un appareil fait-maison à seulement 25 dollars à un hacker pour utiliser gratuitement le service.

Pierre Monnier