Connectée à ChatGPT, une horloge donne l’heure en écrivant un nouveau poème chaque minute

A l’aide d’un écran et d’un mini-ordinateur, un internaute a confectionné une horloge qui génère un poème chaque minute pour donner l’heure à l’aide de l’intelligence artificielle d’OpenAI.

"Il est tôt en ce mercredi, 8h25, voilà ce que je dis." Donner l’heure en rimes, l’idée est amusante. Mais elle l’est encore plus lorsque des mini-poèmes s’affichent automatiquement sur un écran. C’est ce qu’un internaute a confectionné à l’aide de l’intelligence artificielle ChatGPT.

Le designer et blogueur Matt Webb a créé une horloge numérique intelligente. Chez lui, un écran en papier électronique écrit chaque minute un poème différent pour donner l’heure de manière ludique. Le tout est propulsé par un micro-ordinateur Raspberry Pi.

Auparavant, Matt Webb avait déjà installé ce dispositif pour afficher un véritable cadran, a-t-il expliqué au média américain The Verge. Il a aussi beaucoup joué avec le modèle d’intelligence artificielle d’OpenAI. Jusqu’au jour où il a décidé de connecter les deux.

Une solution plug-and-play

"L'horloge demande à l’IA de répondre par deux lignes en rime et l’encourage à faire preuve d’imagination et de profondeur", détaille Matt Webb.

Le designer a recours à l’interface de programmation d’OpenAI pour générer ses poèmes automatiquement chaque minute. Toujours en utilisant l’heure comme l’un des paramètres de sa demande.

Face à un accueil enthousiaste de sa création, Matt Webb veut désormais la rendre accessible. Mais le designer souhaiterait créer des kits pour que les personnes puissent créer leur propre appareil directement chez eux. Il tente également d’imaginer une solution plug-and-play pour que les acheteurs n’aient qu’à brancher l’horloge pour en profiter.

Et pour les personnes qui ne souhaitent pas concevoir ou acheter leur horloge intelligente, un site propose d’afficher les propositions de poème. Pour l’heure, aucune version française n’est proposée, mais il suffit d’une demande à ChatGPT pour y remédier.

Pierre Monnier