"Il ne fait qu'alimenter la haine": Ubisoft s'en prend à Elon Musk après la polémique sur Assassin's Creed Shadows

Entre Ubisoft et Elon Musk, c'est tout sauf une histoire d'amour. Depuis l'officialisation d'Assassin's Creed Shadows en mai 2024, Ubisoft fait face à une polémique concernant la présence d'un samouraï noir parmi les deux héros du jeu (composé d'un homme et d'une femme).
Une polémique alimentée et amplifiée par Elon Musk, qui a dénoncé un parti pris "woke" de la part du titre, accusant même Ubisoft d'avoir "injecté de la DEI [pour diversité, équité et inclusion, ndlr]" qui "tue l'art". Un commentaire qui semble par ailleurs omettre l'existence réelle de samouraïs noirs au Japon.
"Ce que dit Elon ne représente pas le jeu"
Interrogé sur le sujet par le média Game File, Marc-Alexis Côté, le producteur d'Assassin's Creed Shadows, a expliqué avoir "voulu revenir sur Twitter", alors qu'il avait supprimé son compte, dans le but de "simplement tweeter" alors que les propos d'Elon Musk avaient généré "de l'émoi" selon lui.
Il va même plus loin et explique que le comportement du milliardaire, suivi par des dizaines de millions d'utilisateurs sur Twitter, "ne fait qu'alimenter la haine", expliquant avoir eu beaucoup de fois eu l'envie de lui "répondre trois mots" que l'on imagine peu orthodoxes.
Finalement, Marc-Alexis Côté a préféré garder le silence, conscient qu'une réponse de sa part pourrait engendrer plus de problèmes: "En attaquant quelqu'un comme Elon, je ne convaincrais pas les gens de notre point de vue en tant qu'équipe."
Pour lui, Yasuke, le samouraï noir d'Assassin's Creed Shadows est "très ancré dans l'histoire de la franchise". "Nous avons un personnage historique dont on ne sait pas grand chose, et c'était ce que nous voulions" explique-t-il.
Marc-Alexis Côté explique que "ce qu'Elon dit ne représente pas le jeu que nous réalisons," invitant les joueurs à se faire leur propre avis, "et si dans les 11 premières minutes et 47 secondes, ils ne sont pas convaincus de notre approche, alors nous pourront discuter."