Pour Revolut, Facebook est la première source d’arnaques en ligne

Dans son rapport sur la criminalité financière, la banque en ligne Revolut révèle que les plateformes de Meta constituent la principale source à l’origine des arnaques. Elle appelle ainsi l’entreprise à prendre ses responsabilités.

"Ça ne suffit pas". Pour Revolut, Meta n’en fait pas assez pour protéger les utilisateurs des arnaques. La banque en ligne a publié, ce jeudi 3 octobre, le second volet de son rapport sur la sécurité des consommateurs et la criminalité financière. Elle y indiuqe que les plateformes de Meta restent "la principale source de toutes les escroqueries" qui lui ont été signalées. Parmi elles, les arnaques reposant sur la plateforme de vente entre particuliers Facebook Marketplace.

Sur l’ensemble de ces arnaques, 62% provenaient des réseaux sociaux du groupe californien au premier semestre 2024, contre 64% au second semestre de l’année 2023. À l’échelle de la France, ce sont 51% des escroqueries signalées qui émanent de ces plateformes.

Facebook, plateforme préférée des escrocs

Dans le détail, Facebook est le réseau social le plus évoqué dans les arnaques, devant Whatsapp (18%) et Telegram (12%). C’est aussi le cas en France, avec 28% des escroqueries qui provenaient de cette plateforme.

Facebook est également le réseau social préféré des escrocs pour commettre des arnaques à l’achat, qui représentent plus de 60% des escroqueries signalées à Revolut. Au Royaume-Uni, en Irlande ou encore en Autriche, plus de 75% des arnaques provenaient de cette plateforme.

"La portée mondiale de Facebook et la popularité des achats de seconde main sur des plateformes telles que Facebook Marketplace ont créé un environnement dans lequel les fraudeurs peuvent facilement exploiter la confiance et la commodité des achats en ligne, permettant ainsi aux escroqueries de prospérer", déplore Revolut.

Face à ces constats, la banque en ligne appelle Meta "à prendre ses responsabilités et à rembourser les victimes de fraude". Elle considère que les actions de l’entreprise, notamment son récent partenariat avec les banques et institutions britanniques pour lutter contre la fraude, sont insuffisantes.

Kesso Diallo