Carrefour a acheté une parcelle virtuelle dans le "métavers" de The Sandbox

La parcelle de Carrefour dans The Sandbox. - Carrefour / The Sandbox
On ne compte plus les entreprises qui s'intéressent au "métavers". Le groupe Carrefour en est le dernier exemple en date, avec l'acquisition d'une parcelle dans la plateforme The Sandbox, un jeu disponible depuis dix ans. Le terme "métavers" est désormais utilisé pour évoquer des espaces virtuels en 3D, qui existent malgré tout depuis plus de vingt ans.
Elodie Perthuisot, responsable du e-commerce et de la transformation numérique du groupe, l'a annoncé dans un tweet ce lundi 31 janvier, qui précise les coordonnées de la parcelle.
"Vous nous trouverez bientôt à cette adresse", déclare Carrefour dans la vidéo accompagnant le tweet.
The Sandbox, qui a le vent en poupe en ce moment, est une monde ouvert gigantesque, permettant d'acheter des terrains - virtuels, donc - pour y proposer "des expériences" créées de toutes pièces par les acheteurs.
Comme son nom, l'indique, il s'agit d'un "bac à sable", autrement d'un terrain de jeu vierge, à exploiter par les internautes. Dans les très grandes lignes, il est possible de l'apparenter au jeu vidéo en ligne bien connu des années 2000, Second Life, où l'on pouvait évoluer avec un avatar virtuel auprès d'autres joueurs, et participer à des événements en tout genre.
Comme Carrefour, certains grands groupes français avait investi Second Life pour communiquer, à l'image de l'Oréal qui y avait organisé un défilé virtuel.
Carrefour des tendances
Cette possibilité attire un grand nombre d'entreprises et de personnalités, à l'image du rappeur Snoop Dog, qui y dispose d'un terrain. La plateforme a également annoncé, le 29 janvier, un partenariat avec Warner Music pour la mise en place d'une salle de concert virtuelle.
Dans les faits, Carrefour a donc les clés pour créer tout ce qui imaginable dans Sandbox, allant de la simple expérience de courses en ligne à l'organisation d'évenements ponctuels sur son terrain virtuel.
L'objectif à long terme du géant de la grande distribution reste donc pour l'instant obscur. Mais il y a fort à parier que Carrefour ait souhaité s'embarquer dans le train des tendances, le métavers étant véritablement celle du moment pour les marques. Les courbes folles du prix de l'immobilier virtuel en sont la preuve. L'entreprise n'a d'ailleurs pas détaillé la somme déboursée pour sa parcelle virtuelle.