Disney+ va vous facturer 33% plus cher de façon automatique

Les abonnements aux plateformes de streaming peu chers et sans publicités sont-ils voués à disparaître? D'un côté, Netflix cache désormais son abonnement sans publicités le moins cher, allant même jusqu'à le supprimer aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. De l'autre Disney+ annonce aussi l'arrivée prochaine de son offre avec publicités sur l'ensemble du globe.
Déjà proposée aux utilisateurs américains depuis fin décembre, l'offre va en effet voir le jour en France et dans le reste de l'Europe. Cette formule, disponible dès le 1er novembre prochain, sera proposée au tarif de 5,99 euros par mois. Elle comprendra un accès à tous les contenus de la plateforme, deux écrans en simultané et une résolution Full HD 1080p. Il sera toutefois impossible de télécharger des contenus en amont pour pouvoir les visionner hors connexion.
Trois offres bientôt disponibles
Et outre cette nouvelle offre, Disney+ a également décidé de mettre à jour les tarifs de son abonnement unique déjà existant. Jusqu'ici, l'abonnement à Disney+ était proposé à 8,99 euros par mois (89,90 euros à l'année) pour un accès à tous les contenus. Désormais, la plateforme de streaming de Disney proposera trois abonnements distincts, incluant celui avec publicité, de la même manière que Netflix.
L'abonnement standard sera ainsi disponible au tarif de 8,99 euros et permettra à l'abonné de bénéficier de tous les contenus du catalogue, de deux écrans en simultané et des téléchargements de contenus. L'abonnement premium sera lui proposé à 11,99 euros par mois (119,90 euros à l'année) et proposera sensiblement les mêmes services que l'abonnement standard, mais avec quatre écrans en simultané plus une image et un son de meilleure qualité.
A noter que les abonnés actuels verront leur souscription automatiquement basculée vers le premium à compter du 1er novembre, passant donc de 8,99 à 11,99 euros par mois si aucun changement n'est fait.
Lors de la diffusion des résultats trimestriels de Disney, Bob Iger, directeur de l'entreprise, a indiqué que la précédente hausse des prix n'avait pas eu d'effet significatif sur le nombre d'abonnés. Une source d'espoir, alors que l'entreprise traverse une mauvaise passe avec une perte de 18 millions d'abonnés au cours du dernier trimestre.