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Après Apple et Meta, Google et X bientôt sanctionnés par l'UE?

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Selon Reuters, l'Union européenne pourrait infliger des amendes à Google, qui est accusé de favoriser ses propres services publicitaires, et le réseau social d'Elon Musk, qui fait l'objet de plusieurs enquêtes.

Ayant infligé de lourdes amendes à Meta et Apple ce mercredi 23 avril, l'Union européenne ne prévoit pas de s'arrêter là. D'après Reuters, les régulateurs pourraient bientôt sanctionner Google et X.

Concernant le premier, la Commission européenne pourrait l'obliger à vendre une partie de ses activités lucratives dans le domaine de la technologie publicitaire. Une telle sanction permettrait de répondre aux inquiétudes selon lesquelles Google favoriserait ses propres services publicitaires dans une affaire remontant à 2021.

Une décision qui serait par ailleurs encouragée par le jugement rendu par un tribunal américain le 17 avril. Il a accusé Google de monopoliser le marché de la publicité sur internet, causant ainsi "un préjudice substantiel" aux clients éditeurs et aux utilisateurs sur le web.

Une potentielle lourde amende pour X

Dans le cas de X, la sanction qui pourrait lui être infligé serait la conclusion d'une enquête ouverte en 2023, selon laquelle le réseau social d'Elon Musk aurait violé la loi sur les services numériques (DSA). Celle-ci vise à lutter contre la désinformation et les contenus illégaux.

Alors que le New York Times a récemment rapporté que Bruxelles s'apprêtait à infliger une amende de plus d'un milliard de dollars à X, la Commission européenne a démenti cette information.

Dans le même temps, le réseau social d'Elon Musk fait l'objet d'une seconde enquête qui pourrait aboutir à de nouvelles sanctions, selon le New York Times. L'Union européenne reproche là encore à la plateforme d'être devenue une plaque tournante pour les discours haineux ou encore la désinformation à cause de son approche non interventionniste en matière de contrôle des contenus générés par les utilisateurs.

Toujours selon Reuters, Teresa Ribera, vice-présidente exécutive de la Commission européenne, a été exhortée à rester ferme et à ne pas retarder ses décisions concernant Google et X. Mais, ces sanctions pourraient aussi irriter Donald Trump alors que l'Union européenne négocie actuellement avec l'administration américaine pour obtenir la levée des droits de douane imposés par le président des États-Unis.

Kesso Diallo