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Tous les massifs des Bouches-du-Rhône fermés pour risque très sévère d'incendie

Le massif de la Sainte-Baume dans les Bouches-du-Rhône (PHOTO D'ILLUSTRATION).

Le massif de la Sainte-Baume dans les Bouches-du-Rhône (PHOTO D'ILLUSTRATION). - ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP

Deux jours après un virulent incendie au nord de Marseille, le risque d'incendie dans les Bouches-du-Rhône est jugé "très sévère", obligeant la fermeture des 25 massifs du département.

Tous les massifs des Bouches-du-Rhône sont fermés ce jeudi 10 juillet face à un risque "très sévère" d'incendie, deux jours après un feu qui a parcouru 750 hectares pour arriver jusqu'aux quartiers Nord de Marseille et qui a marqué la population.

Les 25 massifs du département dont le très touristique parc national des calanques ou les Alpilles sont concernés, précise le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur sachant que le vent devrait se lever à nouveau dans l'après-midi.

L'incendie au nord de Marseille pas encore éteint

Du côté de l'incendie de mardi, 120 pompiers restaient mobilisés sur le secteur des Pennes-Mirabeau, commune limitrophe de Marseille au nord, d'où est parti le sinistre. Ils "ont travaillé toute la nuit pour éteindre complètement les braises qui subsistent", précisent les secours. Jeudi, il s'agira de continuer à noyer et à surveiller d'éventuelles réactivations du feu face aux températures qui ne devraient pas dépasser les 30°C.

Sur Marseille, 58 marins-pompiers et 17 engins étaient quant à eux toujours déployés pour "être prêts à intervenir sur tout signal faible de reprise". "Le risque faiblit même si le feu n'est pas encore considéré comme éteint", insistent les marins-pompiers.

Après avoir titré "Peur sur la ville" ce mercredi 9 juillet, le quotidien régional La Provence fait sa Une jeudi sur "Le désespoir" des habitants touchés par ce feu qui a ravagé quelques poches d'habitations dans le 16e arrondissement du nord de la ville, avec près de 90 maisons touchées et 71 rendues "non habitables", selon la préfecture.

JMA avec AFP