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Salon-de-Provence: un adolescent met le feu à un immeuble, 11 personnes transportées à l’hôpital

Camion de pompiers (photo d'illustration).

Camion de pompiers (photo d'illustration). - Zigazou76 - Flickr - CC

À Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), un immeuble de deux étages a été ravagé par un incendie dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 mai causé par un adolescent de 14 ans qui "jouait avec un briquet". Au total, 14 personnes ont été évacuées et 11 transportées à l’hôpital après avoir inhalé des fumées.

Aux Canourgues, à la résidence l’Oustaou du Talagard à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), un incendie a ravagé 70% d’un immeuble de deux étages dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 mai, selon une information de La Provence.

Au total, 14 personnes ont dû être évacuées de cette tour de 83 logements et 11 individus, ont été transportées vers les hôpitaux de Salon-de-Provence et de Cavaillon après avoir inhalé trop de fumée, précise le journal provincial.

"J’ai cru que je faisais un cauchemar"

L’intervention des pompiers s’est déroulée vers 1h40 du matin. Un dénouement heureux que l’on doit notamment à l’acte héroïque de Mohamed, un voisin de 31 ans, qui n’a pas hésité à escalader la façade de l’immeuble pour venir en aide à un enfant piégé au deuxième étage.

"J’ai escaladé les balcons jusqu’à lui. Son père m’a fait passer le petit. Un collègue était en dessous et je l’ai mis dans ses bras. Puis le père est descendu à son tour par la façade" raconte-t-il à La Provence. Il précise également avoir frappé "à toutes les portes" pour prévenir les habitants.

"Je dormais, j’ai entendu du bruit mais j’ai cru que je faisais un cauchemar et finalement ça a tambouriné à ma porte et je me suis réveillée. Je suis descendue aussitôt", réagit une voisine auprès du journal.

Un feu déclenché par un adolescent

D’après les informations de La Provence, le feu est parti de la chambre d’un adolescent de 14 ans, située au premier étage. Ce dernier a reconnu les faits lors de son audition par les enquêteurs.

"Il jouait avec un briquet, il a mis le feu à un flacon de dissolvant", a confié l’un d'eux au journal.

"C’est le fils qui a mis le feu. Il l’a avoué aux policiers. Je l’ai entendu dire: 'C’est moi, j’ai fait le con, j’ai fait sept mises à feu.' Il est handicapé, la semaine il est en foyer (...) Et puis ce n’est pas la première fois qu’il met le feu, il a déjà allumé un incendie dans un garage il y a deux ans, à leur arrivée, et un autre, pas plus tard qu’il y a une semaine", rapporte de son côté une voisine à La Provence.

Depuis l’incident, l’appartement a été entièrement vidé de ses meubles, la cloison séparant les chambres a été détruite, et l’ensemble du logement est désormais recouvert de suie.

Certains voisins pointent du doigt la trappe de désenfumage qui, selon eux, "n’aurait pas fonctionné" peut-on lire dans La Provence. Le bailleur Unicil, quant à lui, affirme au journal La Provence que le système "a pourtant été activée".

Alexandre Simoes