"Menacé de mort pour avoir mangé un couscous", le maire de Marseille Benoît Payan affirme qu'il ne "cédera rien"

Le maire de Marseille a dénoncé ce dimanche un message de menaces publié sur X en réponse à une vidéo le montrant en train de manger un couscous. Le député LFI Sébastien Delogu l'a assuré de son "soutien et celui des insoumis face à ces menaces ignobles".

"Menacé de mort pour avoir mangé un couscous". Le maire de Marseille, Benoît Payan, a dénoncé ce dimanche 7 septembre sur X un message de menaces à son encontre publié un peu plus tôt dans la journée.

Selon le maire divers gauche, le message a été publié en réponse à des images le montrant en train de manger un couscous "dans le cadre d’un festival marseillais de cuisine". Ce week-end signait la fin du festival culinaire Kouss-Kouss qui met en avant différentes variétés de couscous.

"Pauvre con de Payan!! L'idiot utile des Frères Musulmans!! Et il sera dans les premiers quand il leur aura servi de marchepied!!! Quelle merde!!!", peut-on lire sur la capture d'écran partagée par Benoît Payan, sur laquelle on voit un homme sur le point d'être pendu. Le message publié par un utilisateur anonyme semble avoir été supprimé depuis.

Une "ville du vivre-ensemble"

"Je ne céderai évidemment rien et jamais", a réagi le maire sur X. "Marseille est une ville du vivre-ensemble et nous ferons tout pour que cela continue, malgré les intimidations, extrême droite ou pas", a-t-il ajouté.

Le député La France insoumise de Marseille Sébastien Delogu a apporté son soutien à l'édile. "Aucun de nos désaccords politiques ne doit surpasser la nécessité de faire bloc face aux attaques des racistes, des pro-génocide et de l'extrême droite", a-t-il affirmé sur X, l'assurant de son "soutien et celui des insoumis face à ces menaces ignobles".

"Nous ne laisserons jamais rien passer de cette haine venue de l'extrême droite, évidemment dirigée à travers lui contre Marseille, la ville où nous voulons tous vivre ensemble", a aussi réagi le député socialiste de Marseille Laurent Lhardit.

Sophie Cazaux