BFM Marseille
Marseille

Marseille: un homme interpellé pour la dégradation de la stèle en hommage aux victimes d'attentats

Le monument en hommage aux victimes d'attentats érigé à Marseille a été vandalisé en novembre 2024.

Le monument en hommage aux victimes d'attentats érigé à Marseille a été vandalisé en novembre 2024. - BFM Marseille Provence

Le quadragénaire doit être jugé en comparution immédiate ce mercredi 13 novembre, notamment pour dégradation par un moyen dangereux et vol d'un bien culturel.

Un homme de 43 ans, de nationalité française, a été interpellé et va être jugé en comparution immédiate dans l'après-midi de ce mercredi 13 novembre à Marseille pour la dégradation de la stèle de la gare Saint-Charles en hommage aux victimes d'attentats, a appris l'AFP auprès du parquet.

Le quadragénaire, identifié notamment grâce aux images des caméras de vidéosurveillance installées sur le parvis de la gare, va notamment être jugé pour "dégradation ou détérioration du bien d'autrui par un moyen dangereux", "vol d'un bien culturel relevant du domaine public mobilier" et "détérioration du drapeau tricolore dans un lieu public de nature à troubler l'ordre public et avec l'intention d'outrager ce drapeau", a précisé le parquet de Marseille à l'AFP.

Le monument dégradé dans la nuit

Les faits avaient eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi. Sur le monument, érigé en 2018, la plaque "À la mémoire des victimes des attentats terroristes" avait été dérobée et son support vitré, orné d'un drapeau français, présentait des traces noires de dégradation par incendie.

Cette stèle, en hommage aux victimes d'attentats, avait été installée sur le parvis de la gare Saint-Charles, la principale gare de Marseille, là où deux jeunes femmes, deux cousines, Laura Paumier, 22 ans, et Mauranne Harel, 20 ans, avaient été poignardées à mort le 1er octobre 2017 par un ressortissant tunisien de 29 ans. L'auteur de l'attaque avait été abattu par les forces de l'ordre.

L'attentat avait été revendiqué par le groupe État islamique. Une revendication "opportune", selon les enquêteurs, qui n'avaient pu établir aucun lien entre le tueur et l'organisation djihadiste.

L.R. avec AFP