Nouvelles restrictions dans le Rhône: le préfet se défend d'avoir pris des demi-mesures

"Je n'ai cédé à personne", insiste Pascal Mailhos. Le ton ferme, le préfet a défendu ce lundi sur BFM Lyon les nouvelles restrictions sanitaires qui entreront en vigueur dans le Rhône mardi. À la différence de Nice ou de Marseille, ce dispositif n'impliquera pas de fermeture anticipée des bars et des restaurants le soir. Une décision que Pascal Mailhos assume, mais sur laquelle il pourrait revenir en cas de non-respect des consignes.
"Je me suis concerté avec les élus, Métropole, Ville, Lyon, Villeurbanne (...) et avec l'Umih (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie", a assuré le préfet du Rhône, qui joue pour l'heure "le principe de la responsabilité de chacun, des établissements et de (nos) concitoyens".
Les contrôles seront toutefois plus courants et plus stricts. Et le préfet de promettre des contrôles qui pourront aboutir à des fermeture d'établissements. "À un moment donné: un contrôle, a expliqué Pascal Mailhos. 24 heures après: un deuxième passage. Si ce deuxième passage s'avère ne pas être concluant: fermeture."
"Ma main ne tremblerait pas"
"Nous pouvons obtenir des résultats, a-t-il enchaîné. Si d'aventure ce n'était pas le cas, ma main ne tremblerait pas pour prendre d'autres mesures."
À compter de ce mardi, à 6h du matin, le port obligatoire du masque sera étendu à dix communes rhodaniennes supplémentaires, ainsi qu'aux abords des salles de sport, de spectacle ou encore aux parkings des centres commerciaux.
La jauge des rassemblements sera pour sa part abaissée à dix personnes sur les lieux publics et à 1000 personnes au lieu de 5000 en ce qui concerne les grands rassemblements.