Municipales à Lyon: l'ancien maire Georges Képénékian annonce sa candidature pour 2026

Georges Képénékian - ROMAIN LAFABREGUE / AFP
Georges Képénékian repart en campagne. Le conseiller municipal et ancien maire de Lyon annonce dans le Progrès sa candidature pour les municipales de 2026 à Lyon.
"Cette candidature est le fruit d'un an de réflexion, de rencontres", explique-t-il à nos confrères.
L'élu du 3e arrondissement de Lyon se dit "convaincu que la ville ne doit pas être dirigée par une couleur politique". "Mon parti, c'est Lyon", insiste Georges Képénékian.
Éphémère maire de Lyon, succédant à Gérard Collomb à sa nomination au ministère de l'Intérieur, Georges Képénékian revient sur son passage dans le fauteuil de maire, "je n'ai jamais considéré que j'étais un maire de plein droit", reconnaît-il.
Cette fois, et après son échec en 2020, il espère créer "un choc" avec sa candidature et met en avant des rencontres et des réunions menées "hors des structures partisanes".
"Réunir un groupe de gauche et de centre droit"
Georges Képénékian qui se revendique "de centre gauche" part sans étiquette. "Mais je discute avec tout le monde, j’informe de ma démarche, je reçois du soutien. L’idée c’est de réunir un groupe de gauche et de centre droit", ajoute-t-il.
Ce dernier égratigne au passage l'équipe municipale en place et la politique des écologistes, menée par Grégory Doucet.
"On ne peut pas résumer la vie de la cité à une obsession, sauver la planète, et n’avoir pour seule bible, le Giec", tacle-t-il. "Il faut poser cette question climatique, sans opposer la planète et les gens".
La course à la mairie s'accélère
A un peu plus d'un an du scrutin, les candidatures se mettent en place. Le maire de Lyon, Grégory Doucet, a lui aussi d'ores et déjà fait part de son intention de se présenter. "On a engagé beaucoup de politiques et de chantiers qui se déploient sur une durée qui ne se cale pas sur un mandat électoral", déclarait-il en décembre dernier.
À droite, le maire du 2e arrondissement, Pierre Oliver (LR), ne cache pas ses ambitions et affiche les soutiens de ténors de la droite. Béatrice de Montille, conseillère municipale d'opposition (LR), a également commencé à poser les jalons d'une candidature.