Lyon: un trafic d'armes de guerre démantelé, sept personnes mises en examen

Photo d'illustration. - KENZO TRIBOUILLARD © 2019 AFP
Sept personnes ont été mises en examen après le démantèlement d'un trafic d'armes de guerre entre la France et les Balkans, selon des informations obtenues par BFM Lyon auprès du parquet de Lyon.
L'affaire a débuté lors de l'été 2023. Le 21 août, un homme est interpellé à Aix-les-Bains (Savoie) alors qu'il vient d'effectuer un délit de fuite. En fouillant son véhicule, les forces de l'ordre découvrent "un fusil d’assaut de type kalachnikov avec chargeurs, des munitions ainsi que cinq grenades" détaille le parquet.
Trafic d'armes entre la France et la Bosnie
"Présenté par le parquet de Chambéry à un juge d’instruction à l’issue de sa garde à vue", l'homme a ensuite été "mis en examen et placé en détention provisoire". Dans la foulée, une information judiciaire était ouverte le 6 septembre pour "détention non autorisée, transport et cession de matériel de guerre, arme, munition ou de leurs éléments, participation à une association de malfaiteurs, et refus par le conducteur d’un véhicule d’obtempérer à une sommation de s’arrêter".
L'enquête, confiée à l’Office central de lutte contre le crime organisé et à la direction territoriale de la police judiciaire de Lyon, a permis de "mettre en évidence l’existence d’un trafic d’armes entre la France et la Bosnie-Herzégovine mettant en cause une personne résidant en Haute-Savoie."
Le 17 mars dernier, trois nouvelles personnes soupçonnées de participer à ce trafic étaient interpellées et placées en garde à vue. Au cours des perquisitions menées par les enquêteurs, huit fusils d’assaut de type kalachnikov, un pistolet-mitrailleur, neuf chargeurs et de nombreuses munitions étaient découvertes.
Deux nouvelles arrestations début juin
Les trois suspects ont à leur tour été présentés au juge d’instruction et mis en examen. L’un d’eux restait placé en détention provisoire alors que les deux autres étaient placés sous contrôle judiciaire.
Enfin, les 3 et 4 juin, une personne suspectée de participer à ce trafic et deux personnes soupçonnées d’avoir acquis une arme de poing à la fin de l’année 2023 étaient elles aussi interpellées et placées en garde à vue.
De nouvelles perquisitions permettaient de découvrir et saisir deux revolvers et des munitions. "À l’issue de la garde à vue, elles étaient présentées au magistrat instructeur et mises en examen. Deux d’entre elles étaient placées en détention provisoire. L’une des trois personnes était placée sous contrôle judiciaire", conclut le parquet.