Lyon: les brancardiers et les préparateurs en pharmacie de l'hôpital privé Mermoz poursuivent leur grève

Depuis le 13 janvier dernier, les brancardiers de l'hôpital privé Mermoz, situé dans le 8e arrondissement de Lyon, sont en grève. Ils dénoncent notamment une surcharge de travail, un manque de reconnaissance et des salaires trop faibles.
"S'ils acceptent de négocier un peu sur les salaires, on pourrait arrêter la grève et reprendre le boulot dans la foulée. Mais sans une action positive de leur part (...), on continuera", explique Anthony, brancardier, à BFM Lyon.
Un bloc de chirurgie fermé
Le mouvement se poursuit ainsi pour une troisième semaine et s'accroît: les brancardiers ont récemment été rejoints par le personnel médical des pharmacies. Ces derniers disposent des mêmes revendications que leurs collègues.
"Nous, notre revendication principale, c'est l'augmentation des salaires afin qu'on soit quand même reconnus", déclare Nathalie, une préparatrice en pharmacie.
La direction fait face aux conséquences de ce mouvement social. Elle a été contrainte de fermer un bloc opératoire de chirurgie ce mercredi. Les grévistes ont été reçus dans la foulée, mais ces derniers ont été déçus des propositions qui leur ont été faites.
"Ils voudraient nous réduire le personnel. On s'est tous concertés pour aller voir la médecine du travail, pour expliquer nos conditions de travail, le surmenage et que la direction n'écoute pas nos revendications", détaille Ludovic Hennion, brancardier et syndicaliste CGT.
La grève pourrait rapidement être reconduite si aucune mesure supplémentaire n'est annoncée.