Élections municipales et métropolitaines à Lyon: le camp présidentiel présentera des candidatures uniques en 2026

Vote à l'élection présidentielle (illustration) - AFP
Le camp présidentiel avance ses pions. À moins de deux ans des élections municipales et métropolitaines à Lyon et dans sa métropole, prévues à la mi-2026, les quatre partis du "bloc central" annoncent ce mercredi 20 novembre qu'ils seront unis en vue de ces échéances.
"Dans le cadre des élections à venir en 2026 sur le territoire du Rhône, le bloc central composé des partis Renaissance, Horizons, le Modem et le Parti radical, a fait le choix du rassemblement", écrivent-ils dans un communiqué.
Ces derniers espèrent, grâce à "une large coalition", s'imposer face "aux équipes du Nouveau Front populaire, à Lyon comme à la métropole" en présentant une candidature unique lors de ces deux scrutins.
Selon les informations de BFM Lyon, les deux candidats de ce bloc devraient être connus au premier semestre 2025.
Des alliances dans tout le département?
Cet accord entre les partis soutiens d'Emmanuel Macron tient pour le moment uniquement pour l'élection dans la capitale des Gaules et pour la conquête de la métropole de Lyon.
Sarah Peillon, la patronne de Renaissance dans le Rhône, confie toutefois auprès de BFM Lyon ce mercredi son souhait que d'autres alliances voient le jour "en bonne intelligence" dans les autres communes du Rhône.
Renaissance, Horizons, le Modem et le Parti radical espèrent ainsi proposer "une alternative" aux Lyonnais et aux habitants de la métropole. Ils lancent un appel aux autres forces politiques et citoyennes afin de créer "un projet d’intérêt général au service de nos concitoyens, en dehors des sensibilités partisanes ou des ambitions personnelles".
En mars 2020, la "vague verte" avait déferlé sur la région lyonnaise, permettant l'arrivée des écologistes Grégory Doucet et Bruno Bernard à la tête de l'hôtel de ville et du siège de la métropole de Lyon.
Lors du second de l'élection municipale 2020, Yann Cucherat, candidat officiel de la République en Marche, allié pour ce second tour de scrutin à LR, avait obtenu 30% des voix tandis que Georges Képénékian, ex-maire de Lyon, s'était maintenu en dissident et avait obtenu 16,8%.
Mêmes divisions aussi lors des précédentes élections métropolitaines, le président sortant David Kimelfeld ayant proposé une liste dissidente à la liste officielle LaRem de Gérard Collomb. Elles avaient finalement été toutes deux battues par celle de Bruno Bernard.