Comment le parc des oiseaux de Villars-les-Dombes se protège de la grippe aviaire

Des oiseaux du parc de Villars-les-Dombes. - BFM Lyon
Il n'y a pas que le coronavirus qui préoccupe les autorités sanitaires, il y a aussi la grippe aviaire. Si les éleveurs du sud-ouest de la France ont jusqu'ici été les plus touchés, au Parc des Oiseaux de Villars-les-Dombes, à une quaranaine de kilomètres au Nord de Lyon, on s'organise pour protéger les espèces.
Environ 3000 volatiles vivent dans ce parc à l'année. La moitié d'entre eux ont déjà été vaccinés contre la grippe aviaire. L'objectif, pour protéger l'autre moitié, est d'empêcher le virus de s'introduire dans l'enceinte, notamment par des oiseaux sauvages.
"On vide l'étang central et on vide au maximum tous les points d'eau du parc parce qu'en hiver ça attire énormément d'oiseaux sauvages, donc avec un risque de contamination", relève Éric Bureau, vétérinaire du Parc des oiseaux.
Un protocole strict
Des effarouchements ponctuels sont également réalisés, en particulier lors de la distribution de nourriture, tandis que certaines espèces sont confinées. Le parc étant fermé pendant l'hiver, les soignants sont les seuls à être à leur contact des animaux et un protocole strict est à respecter
"Le gros risque de contamination, c'est par nos chaussures", poursuit Éric Bureau, ou encore par "des mains souillées". "Donc on a des règles d'hygiène, on met des surbottes dans les bâtiments. C'est pour ça qu'on ne veut pas que le matériel passe d'un bâtiment à l'autre, que des voitures rentrent dans le parc."
Par mesure de précaution, tout oiseau retrouvé mort dans l'enceinte est autopsié pour connaître les raisons de son décès et ainsi s'assurer que le virus ne circule pas.