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Un mannequin lors du défilé JW Anderson Printemps/Eté 2025 à la Fashion Week de Londres, le 15 septembre 2024 (photo d'illustration).

BENJAMIN CREMEL / AFP

Serpent, crocodile... Après la fourrure, la Fashion Week de Londres bannit les peaux exotiques des podiums

Londres est la première grande capitale de la mode à franchir le pas: après l'interdiction de la fourrure, la Fashion Week britannique interdit désormais les peaux d'animaux exotiques pour ses défilés.

La Fashion Week de Londres a décidé d'interdire la présence de peaux exotiques dans ses défilés, a annoncé vendredi l'un des dirigeants du British Fashion Council (BFC), qui organise la semaine de la mode londonienne. Londres est la première grande capitale de la mode à introduire une telle interdiction.

"Nous ne présenterons plus de marques utilisant de la vraie fourrure ou des peaux exotiques dans leurs collections et nous demandons aux stylistes de respecter ces conditions" s'ils souhaitent participer à la Fashion Week de Londres, a écrit dans un message publié sur le réseau social LinkedIn David Leigh-Pemberton, responsable des politiques et de l'engagement au sein du BFC.

Paris et Milan appelées à faire de même

Le recours à de la fourrure et des peaux d'animaux exotiques, comme le crocodile ou le serpent, est critiqué de longue date par les militants pour les droits des animaux.

La vraie fourrure est déjà absente des défilés londoniens depuis 2018. l'association de défense des animaux PETA a salué sur X "un énorme pas en avant", et a appelé Paris et Milan à suivre l'exemple londonien.

Lors de la dernière Fashion Week de Paris fin septembre, le défilé Hermès avait brièvement été perturbé par des militants de cette organisation qui brandissaient des pancartes contre l'utilisation de cuirs exotiques.

Une militante PETA manifeste pendant le défilé Prêt-à-porter Printemps-Eté 2025 d'Hermès, lors de la Fashion Week de Paris, le 28 septembre 2024.
Une militante PETA manifeste pendant le défilé Prêt-à-porter Printemps-Eté 2025 d'Hermès, lors de la Fashion Week de Paris, le 28 septembre 2024. © JULIEN DE ROSA / AFP

Le BFC mène par ailleurs désormais une réflexion sur son "approche concernant les plumes", a ajouté David Leigh-Pemberton.

"Ce travail se déroule dans le contexte plus large de la réponse du secteur de la mode aux préoccupations environnementales et sociales", a-t-il fait valoir.

Charlie Vandekerkhove avec AFP Cheffe d'édition BFMTV